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Mali : Échec de la politique sanitaire d’IBK
Publié le mercredi 15 juin 2016  |  Nouveau Réveil
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de lancement du Projet 1 du P2RS
Bamako, le 16 décembre 2015 au CICB. Le ministre du Développement Rural a présidé la cérémonie de lancement des activités du Projet 1 du Programme de Renforcement de la Résilience à l`insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel. (P2RS)




C’est par le biais d’un communiqué de la Présidence de la République que les maliens ont été informés que leur président, Ibrahim Boubacar Keita (IBK), s’est fait opéré le mardi 12 avril 2016 de l’adenome de la parathyroïde (une tumeur bénigne) dans un hôpital Parisien.
Une opération de l’adenome de la parathyroïde est supposée être de nos jours une intervention chirurgicale simple. Mais, le président IBK a choisi d’aller se faire opérer à l’étranger comme il en a pris l’habitude avec ses ministres. Cette situation doit interpeller tous les maliens dans la mesure où après deux ans de règne partagée entre la Famille d’abord, nos dirigeants n’ont pas été capables de révolutionner le plateau technique des hôpitaux du pays.
La plupart des maliens sont obligés d’aller se faire soigner dans des centres de santé délabrés avec un manque criard d’équipements et de personnel médical. Les patients meurent pour des raisons assez banales.
Le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Gabriel Touré qui est l’un des hôpitaux les plus modernes du pays manque d’équipements sanitaires pour soigner les patients qui s’y rendent. Au même moment nous assistons à une gabegie financière, une corruption généralisée, un détournement systématique des deniers publics affectés à la construction d’infrastructures.
Point n’est besoin de rappeler les milliards engouffrés dans les programmes sanitaires, sans aucun résultat tangible. Les affaires achat de l’avion présidentiel, le marché d’armement, l’engrais « frelaté », l’achat des 1000 tracteurs et autres sont autant de milliards du pauvre contribuable qui auraient pu servir à construire des hôpitaux, afin de nous éviter des frais d’évacuation sanitaire qui ne font que réduire les maigres ressources du pays qui auraient pu être affecter à l’amélioration des soins de santé primaire.
Les leaders politiques de notre pays doivent revoir la façon dont ils gèrent ce pays et faire de la santé des populations une priorité à inscrire dans leur programme gouvernemental.

Mariam Konaré
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