L’ancien ministre de l’Agriculture, Alassane Ag Atham, sympathisant du MNLA, celui-là même qui a livré, en pleine insécurité, 20 véhicules 4x4 à Gao destinés à la lutte antiacridienne pour être enlevés, quelques jours après, par le MNLA. Ces engins ont renforcé les séparatistes qui ont poursuivi la conquête des villes du nord, notamment Gourma-Rharaous, Tombouctou, Goundam, Diré, Niafunké et Léré. Le revoici à la tête d’un important programme dans la vallée du Niger (une partie de Mopti, Niafunké, Diré, Goundam…)
Ce programme, financé essentiellement par le Canada et l’Allemagne, vise les zones nomades en majorité peuplées par les Touareg. C’est un programme qui soutenait, jadis, les rébellions puisque que la grande majorité des bénéficiaires se sont toujours retrouvés dans les différents mouvements sécessionnistes, voire les groupes terroristes. La nomination de Ag Atham à la tête de ce projet n’est ni plus ni moins qu’une manière de favoriser une nouvelle rébellion, car le projet en lui-même est discriminatoire et ne vise que les zones nomades.
C’est une sorte d’aide de l’Eglise norvégienne (AEN) qui a favorisé la rébellion des années 1990. C’est comme la Coopération Suisse qui a encouragé l’irrédentisme targui, lequel a fini par annexer les trois régions du nord du Mali avec comme conséquences la formation des groupes djihadistes et les brimades de toutes sortes.
Rassemblées par Chahana Takiou