Pour alléger le panier ménager, le gouvernement a entrepris des mesures de protection et surveillance des prix pendant le ramadan. Cela permet aux citoyens de vivre dignement en cette période, le ministre a entrepris des démarches auprès des commerçants pour le respect des prix au marché. Une manière de permettre aux musulmans en ce mois bénit de pouvoir accéder aux produits de première nécessité à des prix promotionnels. C’était le 7juin au Parc des expositions de Bamako, sur la route de l'aéroport. Dans la même veine, en prélude à ce mois sacré, le ministre de l'industrie et du commerce Abdoul Karim Konaté a conjugué ses efforts, avec la commission des prix en commun accord, pour fixer les prix des denrées de première nécessité.
Il s’agit de denrées comme le lait, le sucre, la farine, le riz et d’autres produits de grande consommation. Il avait demandé de veiller au respect de cette mesure sur tous les marchés, pour le bonheur de la population.
La réalité est tout autre sur les marchés de légumes à Bamako à l’heure actuelle. Les mesures prises par le département du ministère de commerce et industrie ne concernent pas les légumes. Et cet oubli a favorisé la hausse des prix des légumes vers des sommets. La tomate coûte très cher, la pomme de terre coûte 500fcfa le kilo, l’oignon coûte 350cfa le kilo, le poivron c'est le comble, comme pour les céleris, etc. Rien n’a été négligé par les commerçants pour avoir leur compte.
Quand le ministre veille sur le prix des céréales il ne faudrait pas qu’il oublie ceux des légumes.
Mais par ailleurs il faut convenir que le Ministre Abdoul Karim Konaté dit Ampé et les différents services rattachés sont au créneau pour le respect scrupuleux des prix des autres denrées de première nécessité.
Dramane Konta