Alors que le gouvernement, les partenaires et les mouvements jubilent pour l’accord pour la mise en place des autorités intérimaires dans les cinq régions du Nord, à Gao et à Tombouctou, c’est la déception qui le dispute à la colère face à cette nouvelle reculade des autorités nationales. Celles-ci, au départ, ne voulaient des autorités intérimaires que dans les communes non fonctionnelles.
Conséquence : les jeunes des régions de Gao et de Tombouctou ainsi que les élus sont désormais sur le pied de guerre en attendant de voir le visage les personnes devant s’occuper des leurs pour les dix-huit prochains mois. Ils annoncent s’imposer à la désignation d’anciens chefs rebelles, leurs hommes de main ou des gens qui n’ont aucun lien avec leurs régions.
Comme quoi, les autorités intérimaires n’ont pas fini d’alimenter la controverse qui agace jusqu’au sein du gouvernement où des voix dénoncent ouvertement un mauvais montage de ce dossier.
DAK