Mahamat Saleh Annadif a dénoncé jeudi devant le Conseil de sécurité la lenteur des parties maliennes à mettre en œuvre l'accord de paix et de réconciliation, une année après sa signature à Alger en Algérie.
Le Représentant spécial du Secrétaire général de l'Onu au Mali estime que la situation actuelle du pays compromet tout le processus, notamment dans la mise en place des patrouilles mixtes.
Selon Mahamat Saleh Annadif, la paix et la sécurité sont toujours menacées au Mali. Il en veut pour preuve les récentes attaques ciblées contre la mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA).
Pour lui, des mesures tangibles doivent être prises afin de permettre à la mission d'être plus réactive sur le terrain.
Ces mesures passent par le renforcement des capacités à la fois des forces et de la police en termes de personnel afin de mener des opérations proactives et préventives pour mieux assurer la protection des civils et de son personnel.
Le premier ministre malien Modibo Keita a noté que de réels progrès ont été faits, en témoigne la conclusion mercredi à Bamako d'un protocole d'entente entre les signataires de l'accord de paix, en vue de sa mise en œuvre.