Encore une attitude maladroite du Président de la République qui heurte la conscience des musulmans en ce mois de Ramadan Après la marche de la honte à Paris pour la mort de ceux qui ont caricaturé le Prophète Mohamed (PSL), revoilà le président Ibrahim Boubacar Keita en ce mois béni de Ramadan, commettre une autre bourde qui ne manquera pas de heurter la conscience des millions de nos compatriotes de confession musulmane en ce mois béni de ramadan.
En effet, au nom du peuple malien occupé par le jeûne, IBK n’a trouvé mieux que de faire un communiqué public pour présenter ses condoléances au président Obama pour la mort de cinquante gays dans une boite de nuit d’Orlando. Sans tirer les enseignements de la tôlé suscitée par sa participation à la marche de Paris à côté du premier Ministre Israélien, IBK ne cesse de tâter le pouls d’une communauté musulmane dont la mobilisation a été déterminante pour son élection.
En plus de la vie chère qui empoisonne le quotidien des fidèles, le peuple malien avait-il besoin d’une telle insulte. Redevable du président de la république pour sa reconduction à la tête du haut conseil islamique, la réaction de Mahamoud Dicko est attendue dans cette affaire qui suscite déjà des grincements de dents dans certaines mosquées.
Comment un président de la république peut-il être aux antipodes de son peuple pour des raisons diplomatiques ou politiques ? Selon un fidèle musulman, IBK a bien caché son jeu pendant la campagne électorale en psalmodiant les noms d’Allah. Pour lui, il est inacceptable qu’un président puisse trahir les musulmans de la sorte.
Aujourd’hui, il est temps que le président redescende sur terre, car, on ne saurait piétiner son peuple pour faire plaisir à un autre. Nombreux sont les maliens que nous avons rencontrés qui se dissocient de ce communiqué qui disent-ils, n’engage que le président de la république. Sans cautionner ses attaques terroristes, la majorité des maliens refusent de se mêler de ce qui ne la regarde pas.
A suivre dans nos prochaines parutions, la réaction de certains dignitaires religieux.
La rédaction
Source: Waati