Angers-Bamako : Le jumelage prend du volume grâce aux enfants

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Publié le lundi 20 juin 2016 | L’Essor

L’Association Fasso Denw – Mali et le bureau international Fasso Denw à Angers, ont organisé vendredi 3 juin dernier, une soirée de visioconférence entre les correspondants angevins et bamakois à l’Ecole Klevire à Djelibougou. L’événement s’est déroulé en présence de Souleymane Traoré, président de l’Association Fasso Denw – Mali, Moussoumakan Keita, la promotrice de l’école Klevire et également en présence de Samba Tamega, vice –président de l’Association Fasso Denw-Mali, Jean Bosco Dakou, chargé de la mise en œuvre des projets.
Au programme de ce temps convivial autour de la correspondance entre les élèves de Klevire et du groupe scolaire Joseph Cussonneau à Angers (France) : plusieurs activités étaient au menu. Une journée initiée dans la perspective d’apporter la joie et susciter le goût de l’amitié entre les enfants des deux villes jumelées, Angers et Bamako.
Les correspondants angevins et bamakois ont pu se parler en direct devant les parents et familles. Aussi, l’assistance a eu droit à la diffusion, en direct via Skype, du spectacle des enfants angevins de l’école Joseph Cussonneau.
La soirée a été marquée aussi par une exposition de photos et de tissus teints au bogolan. Ces œuvres sont réalisées par les correspondants. «Cette soirée de correspondance entre Angevins et Bamakois fut un moment inoubliable qui sera éternellement gravé dans la mémoire de beaucoup d’enfants», s’est réjouie la promotrice de l’école Klevire de Djelibougou, Moussoumakan Keita.
Pour sa part, le président du bureau international Fasso Denw à Angers, Ibrahim Tamega qui cordonnait la cérémonie depuis Angers, dira que depuis la rentrée scolaire 2015-2016, plusieurs dizaines d’enfants des complexes scolaires Klevire à Djelibougou de Bamako échangent régulièrement pendant les temps d’activité préscolaire avec les élèves de Joseph Cussonneau élémentaire. «Cette coopération permettra de développer chez les enfants une meilleure connaissance des autres peuples du monde et de leur environnement. La correspondance scolaire va également permettre aux élèves des deux pays de découvrir d’autres conditions et manières de vivre dans un environnement culturel et social différent du leur», a souligné Ibrahim Tamega.
S. S. KAMISSOKO
Source: Essor