Du 16 au 17 juin 2016, l’Institut de management et de technologie (IMATEC) a organisé à l’hôtel Radisson Blu la 6ème édition de son Salon international de l’emploi et de la formation (SIEFOR). Son but était de favoriser le rapprochement entre la demande et les offres de formation disponibles au niveau des écoles et établissements. Le thème retenu pour cette année était : “Emploi rural, et insertion professionnelle des jeunes”. La cérémonie d’ouverture était placée sous la présidence de ministre de l’Emploi, de la formation professionnelle, de la jeunesse et de la construction citoyenne, Mahamane Baby, accompagné par ses deux collègues du Gouvernement, Dramane Haidara, directeur régional du Bureau international du travail (BIT) et la directrice d’IMATEC, Mme Bello Rokia Touré non moins promotrice du SIEFOR.
Pendant ces deux jours, plus de trois mille participants ont découvert et bénéficié de ce Salon international de l’emploi et de la formation (SIEFOR). Cette véritable tribune de rencontre entre les étudiants et les secteurs public et privé avait comme objectif d’établir et de renforcer les relations de partenariat entre employeurs, agences de recrutement et demandeurs d’emploi, de favoriser la rencontre entre les étudiants, tous ceux ayant un besoin de s’informer sur les organismes de financement de projets, des centres de formation ou des espaces pour les orienter ou s’enrichir, à travers des conférence-débats, les thèmes sur l’emploi et la formation professionnelle; de permettre aux entreprises de présenter leurs services et leur secteur d’activés; de faire profiter aux entreprises des retombées d’une campagne publicitaire massive et d’une relation publique majeure, tout en augmentant leur visibilité auprès du public cible.
Dans son mot de bienvenu, la directrice de l’Institut de management et de technologie (IMATEC), Mme Bello Rokiatou Touré, dira qu’en organisant ce salon, son institut vise essentiellement à contribuer à la promotion de l’emploi rural et au développement de la formation professionnelle et technique, à travers les expositions des écoles, associations et entreprises, les conférence-débats sur les problématiques de l’emploi et de la formation professionnelle dans un contexte marqué par l’intégration sous régionale et la mondialisation de l’économie. « Ce salon se veut un espace d’information sur les potentialités du pays en matière de formations et d’emplois tant au niveau du public que du secteur privé malien », a dit madame la directrice. Avant d’annoncer qu’en organisant ce SIEFOR, son institut aura sans doute apporté sa modeste contribution à l’adaptation des curricula aux besoins du marché et offrir ainsi de réelles opportunités aux jeunes afin qu’ils puissent s’insérer harmonieusement dans la vie productive, toute chose qui constitue une préoccupation fondamentale du chef de l’État et du gouvernement.
Le directeur du bureau sous régional de l’Organisation international du travail pour le Sahel, Dr. Dramane Haidara, indiquera que « bien qu’il n’existe pas de données récentes, on estime que l’emploi rural représente 80% de l’emploi total, alors que le secteur primaire contribue à la création de richesses à moins de 40% ». Dans ces conditions, selon M. HAIDARA, la question de l’élévation de la productivité est un enjeu majeur qui passe naturellement par l’amélioration de la productivité de la main-d’œuvre.
Dans son allocution, le ministre de l’Emploi, de la formation professionnelle, de la jeunesse et de la construction citoyenne, Mahamane Baby, fera savoir que le gouvernement s’est doté d’une stratégie axée sur la croissance du secteur agro-sylvo-pastorale et la diversification agricole, créatrice d’emplois décents et durables. « Cette stratégie définit aussi la formation et l’insertion professionnelle, notamment celles des jeunes chercheurs d’emplois, comme l’une des priorités du Gouvernement » a souligné le ministre. Selon lui, beaucoup de projets et programmes sont en cours d’exécution ou en gestation pour promouvoir l’emploi des jeunes notamment le développement de l’emploi agricole et rural à travers les approches HIMO et JFFLS/PPP (Écoles pratiques pour la vie du nouveau projet FAO dans le cadre du 3eme programme indicatif de coopération et PIC III, les lits d’insertion et la facilitation de l’accès des jeunes au crédit.
Notons que plusieurs thèmes ont été débattus et exposés par experts pendant ces deux jours.
Seydou Karamoko KONÉ
6ème édition du SIEFOR : l’ISPRIC réussit son opération de séduction
Lors du Salon international de l’emploi et de la formation (SIEFOR), qui a eu lieu les 16 et 17 juin à l’hôtel Radisson Blu, l’Institut des sciences politiques et relations internationales et communications (ISPRIC), était représenté par une équipe de jeunes dynamiques dirigée par de Mariam Siby et Mohamed Diarra. Son Centre de perfectionnement et de formation hôtelière (CPFH) était représenté par sa directrice générale, Mme N’Diaye Fatoumata Tangara.
Sous le premier stand, une équipe des jeunes dynamiques était là-bas pour présenter les produits de l’ISPRIC (Institut des sciences politiques, relations internationales et communications), son savoir et son savoir-faire. Selon Mlle Mariam Siby, ce salon permet à l’ISPRIC de venir partager son expérience à travers la question de l’emploi des jeunes et aussi l’enseignement de qualité qu’il offre à ses apprenants pour que demain ils puissent relever les défis du développement de notre pays. A ses dires, l’ISPRIC n’est pas à sa première participation au SIEFOR. Elle a rappelé que l’ISPRIC est un établissement d’enseignement supérieur privé et depuis sa création en 1999 à nos jours il a développé au fil des années un savoir faire unique en matière d’enseignement supérieur privé en faveur des professionnelles du secteur privé et public ainsi que des étudiants du Mali et du monde entier. Et d’ajouter qu’en plus de la pertinence, de la diversité et de l’efficacité de ses enseignements, l’ISPRIC accompagne chaque étudiant tout au long de son séjour universitaire et l’aide à devenir entrepreneur dans sa vie professionnelle. Force est de reconnaître qu’en plus des formations diplômantes, ISPRIC propose une palette de formations certifiantes sous forme de formation à la carte. Ces formations répondent aux besoins spécifiques des entreprises, des opérateurs économiques et des investisseurs au Mali et ailleurs.
Sous le deuxième stand, le Centre de perfectionnement et de formation hôtelière (CPFH) de l’ISPRIC était représenté par Boubacar Camara, coordonnatrice du centre et Mlle Awa Tangara sous la supervision de Mme N’Diaye Fatoumata Tangara, directrice générale du Centre. « Nous sommes venus au Salon pour promouvoir et donner de la visibilité au centre. Le CPFH œuvre pour la création d’emplois des jeunes. Donc le salon nous permet d’avoir aussi des partenaires voire les étudiants qui ont vocation à étudier nos filières », a dit le Coordinateur Camara. La directrice Mme N’Diaye Fatoumata Tangara dira que la vision du centre est de cultiver l’entreprenariat chez les jeunes et aussi les outiller à préparer leur avenir.
Il est à préciser que le Centre est un établissement privé d’enseignement secondaire, créé en 1996. Il se distingue par sa politique de cultiver le travail indépendant en formant des élites capables de prendre en main leur destin.
Seydou Karamoko KONÉ