Situation dans les régions Nord du Mali : Le plaidoyer du COREN #aBamako

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Situation dans les régions Nord du Mali : Le plaidoyer du COREN

Publié le lundi 4 fevrier 2013 | Le 26 Mars

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Grande marche citoyenne pour la libération du Nord organisée par le FDR-ADPS-COREN-Forces vives du Mali
11 octobre 2012. Bamako.

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Communiqués du mardi 08 janvier 2012

ORTM - 8/1/2013

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CRISE AU NORD DU MALI

Nécessité de faire une union sacrée derrière l’armée nationale et les frères d’armes des pays amis du Mali, appel à éviter tout amalgame ou toute stigmatisation contre une ethnie ou une tribu, encouragement à la Cour pénale internationale à poursuivre les crimes commis au Mali, soutien de la communauté internationale pour sa mobilisation aux côtés du Mali, ce sont là les grandes lignes du message que les principaux responsables du Collectif des Ressortissants du Nord (COREN) ont communiquées aux hommes des médias lors d’une conférence de presse qu’ils ont tenue le 26 janvier dernier à la Maison de la Presse.

La rencontre, présidée par l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga, président d’honneur du COREN, a enregistré la présence de plusieurs cadres et élus des régions de Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal. Le président d’honneur a appelé à l’entente entre tous les fils du Mali derrière l’armée et les autorités pour relever les défis qui sont ceux du pays en ce moment difficile.

Dans son intervention, le président du COREN, Malick Alhousseini, a d’abord mis un accent particulier sur la reconnaissance de l’association au président de la République du Mali et à son gouvernement, au président de la République française, au gouvernement et au peuple français, à la CEDEAO, au Tchad, au Burundi, à l’Union africaine, à l’Union européenne, à tous ceux qui se mobilisent aux côtés du Mali.

« Le COREN renouvelle son soutien à l’armée du Mali et lui formule ses vœux de victoire éclatante contre les ennemis d’Allah et du Mali, lesquels ennemis ont en partage le terrorisme », a indiqué Malick Alhousseini.

Les ressortissants du nord, a-t-il souligné, continuent de soutenir que les acteurs nationaux du terrorisme ne constituent qu’une infime minorité de la seule et même famille des enfants du Nord du Mali, diversement et fièrement composée de Songhoï, Bella, Arabe, Touareg, Peul, Dogon, Bozo, Bambara, etc. Entre les membres de cette famille, l’ardent désir du vivre-ensemble séculaire ainsi que l’attachement profond au Mali ne seront jamais rompus.

Le COREN appelle tous les fils et filles du Mali, chacun dans la mission qu’il accomplit au service de la nation, à éviter tout amalgame ou stigmatisation contre une ethnie ou une tribu.

Différents intervenants dont le Secrétaire général du COREN, Albadia Dicko, la ministre Dr Dédia Mahamane Ben Kattra, des députés comme Assarid Ag Imbarcaouane, Baba Haïdara, Nock Ag Attia, Bajan Ag Hamatou, se sont réjouis de la poursuite par la Cour pénale internationale (CPI) des crimes commis au Mali. Ils ont encouragé cette juridiction internationale de la disponibilité de l’association à œuvrer pour une identification des auteurs des crimes et une réparation en faveur des victimes.

Pour Me Ibrahim Maliki, les populations du nord se connaissent suffisamment et ne feront aucun amalgame. Les auteurs des crimes sont connus et il existe même une liste nominative des ennemis du peuple.

Les images et les témoignages sur toutes les atrocités et massacres commis existent et ont été transmis à la Cour Pénal internationale. Après la guerre, il ne sera pas question de faire asseoir ceux qui ont pris les armes contre les paisibles populations autour de la même table de discussion. Il n’est pas question de garantir une quelconque impunité à qui que ce soit ; car l’impunité est un encouragement à reprendre une autre rébellion.

Les responsables du COREN ont, en outre, assuré la communauté nationale et internationale de son soutien total afin que ceux des enfants du Mali auteurs ou complices du terrorisme, individuellement identifiés et connus, quelles que soient leurs appartenances, répondent de leurs actes.

Adama DAO

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