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© aBamako.com par mouhamar
Ministre malien Photo: Ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, M. Frankaly KEITA |
S’il y a un ministre dans le gouvernement du Président IBK qu i est contesté aujourd’hui par les Maliens, il s’agit bien du Ministre de l’Energie et de l’Eau, Frankaly Keita. Puisqu’il se retrouve entre l’arbre et l’écorce, dans le collimateur du Président de la république Ibrahim Boubacar Kéïta et violemment dénoncé par l’opinion publique et les usagers de l’eau et de l’électricité particulièrement éprouvés par les coupures du robinet et les délestages incessants de l’électricité.
Ce détenteur d’un diplôme d’étude approfondie (DEA) en électricité de l’Université de l’Institut polytechnique de Kharkov en ex-URSS et d’un MBA en gestion des affaires, Mamadou Frankaly Kéïta, était avant sa nomination en 2013, chef du département des énergies renouvelables ensuite chef de production de l’EDM SA durant 10 ans.
Sa venue à la tête de cet important département avait suscité a l’époque beaucoup d’espoir et avait même été perçue par les populations comme annonçant la fin de plusieurs années de calvaire. Mais malheureusement, ces attentes sont restées vaines.
Les cris de soif et de détresse des populations concernant le manque d’électricité et d’eau prend des proportions de plus en plus inquiétantes, pendant Frankaly plus disert que convaincant se perd dans des élucubrations pour divertir le chaland, en promettant la fin des délestages et des coupures d’eau. Mal lui en prend ! Car après la période d’été où il s’est évertué à sauver les apparences sans convaincre de la nécessité des coupures d’électricité et d’eau les populations de Bamako durement éprouvées par la canicule, l’hivernage venue les choses ne se sont pas arrangées. Bien au contraire, la détresse du peuple a augmenté en proportion de l’électricité et de l’eau, source de vie, dont on le privait conséquemment.
Cette année, la chaleur a tué chaque jour à Bamako et environs, alors que les ventilateurs et climatiseurs étaient silencieux pour cause de délestage. Frankaly n’en avait cure ; préférant prendre ses aises en faisant fonctionner son groupe électrogène de grand diamètre, pour se donner du courant et de la climatisation, comme pour narguer la populace avoisinante. Celle-ci n’a pas deux, n’a pas trois :Elle s’est mise en quatre pour le mettre en demeure d’éteindre son usine portative pour faire du courant, sinon elle allait lui faire sa fête. Message reçu cinq sur cinq par ce poltron de Frankaly qui aime par-dessus tout la vie et la belle vie mais pas ses humbles concitoyens. Il s’en moque s’ils marinent dans leur jus et risquent leur peau pendant les fortes chaleurs particulièrement meurtrières pour les hypertendus et autres malades du cœur. Pendant que Frankaly Keita mène une vie de prince lors de ses voyages en Europe, à Bamako et ailleurs les usagers en détresse crient de désespoir parce qu’ils manquent d’eau et d’électricité, presque chaque jour qui passe..
Dans son rendez vous mensuel avec les medias, le chargé de communication de la Présidence, Racine Thiam a mis le doigt indirectement sur l’incompétence de ce ministre, baron du RPM en commune I. Selon le communicant, le Chef de l’Etat, pour palier au problème récurent de l’électricité et de l’eau, à mobilisé depuis trois ans, la somme de 179, 39 milliards de nos francs,
Ces chiffres colossaux jamais communiqués par le département, a ouvert le boulevard à plusieurs interprétations. Qu’a fait Frankaly de cette somme ? Aucune réponse !
On ne vous l’a pas dit ? Le sieur Frankaly Kéïta aime l’argent. Son MBA de gestion l’inspire et l’aiguillonne dans les affaires pas très catholiques qu’il orchestre par prête-noms interposés. Ce qui lui permet de ramasser du fric à la pelle avec ses copains, coquins et complices, sur le dos de l’Edm, de la Somagep et compagnie. En effet, Frankaly, est le présumé chef du Cartel, autrement dit la Mafia de l’Energie du Mali . Il a été chef de production pendant 10 ans.
Certaines informations font état de plusieurs sociétés- écran appartenant à Frankaly, Que sa clique et lui ont créées, notamment des sociétés sociétés-écran pour soumissionner des marchés juteux de l’EDM, des entreprises de maintenance, de pièces de rechanges et de vente de générateurs. Lui et sa mafia se sont donc enrichis.
Au mois d’avril dernier, c’était avec beaucoup de difficultés que le Ministre Frankaly a répondu aux questions des membres de l’Hémicycle. Sans convaincre, il a été soutenu dans ses mensonges par certains élus du RPM. Comme si mentir au peuple est devenu une obligation dans la République.
Frankaly est un rescapé qui s’est accroché à une bouée de sauvetage portée par de mauvais vents pour rallier le gouvernement Modibo Kéïta II. Il fait partie de ces ministres incompétents, malhonnêtes et affairistes qu’il faut balayer sans pitié
Il ne pourra en conséquence rien faire ou apporter de nouveau, avec sa « politique de ventre plein » qu’il est initiée, promue et pérennisée. Aucune de ses promesses faites en l’air ne va aboutir. Frankaly a poussé son chant du cygne. Pour le plus grand bonheur des usagers des services de l’eau et de l’électricité, il faut l’aider d’urgence à sortir par la petite porte. D’ailleurs le président de la république Ibrahim Boubacar Kéïta est très remonté contre lui à l’heure actuelle. La raison ? Frankaly lui aurait menti effrontément en lui affirmant qu’il s’était entendu avec Diarra l’actuel directeur général de la SOMAPEP pour le faire remplacer par Malick Alhousseyni. C’était archi-faux ! Ce n’est que 2’ heures après que Frankaly a informé Adama Tiémoko Diarra de son prochain remplacement. Ce dernier, qui a ses entrées au palais est monté à Koulouba pour demander à IBK les raisons de sa disgrâce du fait du président de la république, « de la bouche même de Frankaly Kéïta ».D’où la colère du chef de l’Etat et sa réaction immédiate de convoquer Frankaly qui se trouvera confondu et désavoué par le président Ibrahim Boubacar Kéïta, une fois de plus ulcéré par un mensonge et une trahison de l’un de ses plus proches. IBK a donc maintenu Adama Tiémoko Diarra à son poste à la tête de la SOMAPEP .
Ibrahim Wattara
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