L’information nous est parvenue le mercredi 15 juin dernier, au lendemain d’une fameuse rencontre tenue secrète d’un groupe d’homosexuels dans un hôtel de la capitale.
Selon notre informateur, ils étaient quelques dizaines ce mardi soir à prendre d’assaut l’hôtel pour exprimer leur désarroi face à la tuerie perpétrée par un jeune américain en fin de semaine dernière à Orlando dans l’Etat de Floride. Une tuerie qui a fait 49 morts et 53 blessés pour la plupart des homosexuels (loutis). Ces gays maliens, qui sembleraient être composés de toutes les couches sociales, ont durant trois heures d’horloge exposé les difficultés qu’ils rencontrent vis-à-vis de leur choix sexuel et se sont prodigué quelques conseils pratiques, quant à l’attitude adoptée face à la menace à laquelle leur communauté est exposée.
Cette information, qui dépasse l’entendement du malien lambda, pourrait fait beaucoup de bruit dans les milieux religieux et des adeptes de nos valeurs ancestrales, en tant que négation de toutes nos valeurs religieuses, culturelles et ancestrales.
L’on se souvient comme si c’était hier, de cette rencontre qui a réuni plus d’une centaine d’homosexuels dans un hôtel huppé de la place. En son temps, elle avait suscité l’indignation d’une très grande partie de la population malienne, en particulier les leaders religieux.
Toujours selon nos sources, la rencontre dont il est question l’occasion pour la communauté homosexuelle du Mali, d’envoyer une délégation de deux personnes a Orlando, pour présenter en leur nom, leurs sincères condoléances à leurs congénères.
Si les condamnations ont été unanimes a travers le monde, le contenu du message quand a lui, a plutôt été revu selon la perception des populations vis-à-vis de la question. Car, aucun président africain ne souhaite avoir sur le dos la colère de certains dignitaires religieux, encore moins celle de sa population.
Au Mali, le phénomène prend une proportion de plus en plus inquiétante selon des analystes.
Certaines gens, lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT) ne cachent plus leur orientation sexuelle. On peut apercevoir généralement ces LGBT dans des salons de coiffure, les cérémonies de mariage, les concerts ou lors de l’enregistrement des émissions sumu. Ces personnes équivoques séduisent généralement le public de par la qualité de leur accoutrement, la marque de leur véhicule, les billets craquants qu’elles distribuent à profusion.
Quand aux plus nantis de la haute classe, ils se rencontrent dans un hôtel très discret de la place pour échapper à tout soupçon sur leur déviance sexuelle.
A noter que dans nos sociétés, l’homosexualité est considérée comme un crime et les coupables doivent subir la punition la plus sévèree.
Les impérialistes sont-ils à l’assaut du dernier rempart qui garde l’Afrique, sa structure familiale ?
Cette question qui ravive les débats partout en Afrique depuis quelques années, laisse place à plusieurs interrogations. Certains présidents des pays dits puissants essayent tant bien que mal, de conditionner leur aide à l’acceptation par nos dirigeants, du mariage homosexuel dans nos Etats africains.
Les fervents opposants à ce projet anti africain qui sont entre autres Robert Mugabe du Zimbabwé, Musoveli de l’Ouganda ou encore Yahya Djameh de la Gambie, tous dénoncés par les dirigeants occidentaux, comme étant des dictateurs qui ne respectent pas les droits de l’homme. Pour la simple raison que ces derniers rejettent catégoriquement l’homosexualité dans leurs sociétés respectives.
Par contre, l’Afrique du Sud a instauré le mariage gay depuis le 30 novembre 2006 et la Côte d’Ivoire est en passe de devenir une terre d’asile pour les LGBT, depuis quelque temps, profitant de l’arrivée d’Alassane Dramane Ouattara.
S. Bamba