JOhannesburg, 4 fév 2013 (AFP) - Emmanuel. La conférence de presse
d'après-quart du Nigeria avait une forte teinte religieuse. Le sélectionneur
et le capitaine des Super Eagles, Stephen Keshi et Vincent Enyeama, ont
"remercié Dieu" plusieurs fois pour la qualification en demi-finales aux
dépens de la Côte d'Ivoire (2-1). Et l'entraîneur de saluer, en ce dimanche,
le but de Sunday Mba et celui d'Emenike, dont le prénom Emmanuel provient de
l'hébreu et signifie "Dieu est avec nous". Est-on mieux protégé quand on a
Emenike ?
Tout-terrain. Une équipe doit s'adapter à tous les terrains. Le Burkina
Faso en fournit l'exemple jusque dans l'adversité: les Etalons ont joué tous
leurs matches sur la pelouse sablonneuse de Nelspruit, dont plusieurs acteurs
de la CAN se sont plaint, et ont dû s'entraîner lundi sur un terrain
totalement détrempé par le gros orage qui a secoué la région. Sans faire
tomber la séance à l'eau.
Analyse. Un observateur a été appointé par l'encadrement du Burkina Faso
pour préparer les analyses tactiques des adversaires. Il a visionné les quatre
matches du Ghana et ce qu'il en retient n'est pour l'heure guère flatteur: le
niveau de jeu des Black Stars aurait décliné au fil du tournoi, si l'on
excepte la facile victoire face au modeste Niger (3-0).
Confiance. Les journalistes maliens étaient particulièrement confiants
juste avant la séance des tirs au but entre leur équipe nationale et l'Afrique
du Sud en quart de finale. Ce n'est pas leur foi en leur gardien Soumaïla
Diakité, brillant lors du même exercice l'année dernière contre le Gabon, qui
leur autorisait une telle assurance mais plutôt des nouvelles du pays où des
marabouts avaient prédit le succès des Aigles en cas d'égalité parfaite au
terme de la prolongation.