NIMES - Les familles des quatre Français enlevés au Niger et détenus au Sahel depuis deux ans et demi, ont exprimé lundi soir leurs vives inquiétudes alors que des "forces armées, dont les forces françaises, (sont) près de leur lieu d`emprisonnement", disent-elles dans un
communiqué envoyé à l`AFP.
"La proximité des forces armées, dont les forces françaises, près de leur lieu d`emprisonnement, est à la fois une raison d`espérer et renforce la peur des familles, tout en leur donnant une lueur d`espoir", soulignent-elles.
"Sans retirer la responsabilité première de cette situation aux preneurs dotages, les familles ne pourraient accepter que la vie de Thierry, Marc, Daniel, Pierre, soit mise en danger dans une tentative périlleuse, qui ne laisserait aucune chance de survie à ces hommes innocents", déclarent les familles de Thierry Dol, Marc Feret, Daniel Larribe et Pierre Legrand, enlevés
à Arlit (nord du Niger), un rapt revendiqué par Aqmi.
"Un +dialogue doit être engagé+", ajoutent-elles, reprenant un propos du président François Hollande à Bamako. "Cela suppose que l`on n`exclue pas une négociation", insistent les familles, qui souhaitent que la France donne la priorité aux négociations avant toutes autres formes d`action.
"La volonté légitime de leur libération ne saurait conduire à leur sacrifice", concluent les proches des otages dans leur texte.
hj/cho/bw