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© aBamako.com par Androuicha
5è session du Conseil Supérieur de l`Agriculture Bamako, le 5 mai 2014 au palais de Koulouba. La 5è session du Conseil Supérieur de l`Agriculture s`est tenue sous la présidence du chef de l`Etat M. Ibrahim Boubacar Keita qui a lancé à cette occasion la campagne agricole 2014-2015 |
Ce n’est un secret pour personne que les mines artisanales constituent un grand fléau aujourd’hui en république du Mali. Elles poussent partout à travers le pays, non seulement leur ouverture n’est pas réglementée, mais c‘est un véritable danger de dégât social.
Il est aujourd’hui nécessaire de les réglementer et faire en sorte de fermer o bligatoirement ces mines pendant l’hivernage qui deviennent le lieu de toutes les débauches et violences dans notre pays. Le gouvernement malien vient de suspendre l’orpaillage traditionnel à partir du 15 juin jusqu’au au 30 septembre 2016, sur toute l’étendue du territoire national. Une très bonne nouvelle pour notre pays et les populations.
La raison principale de cette mesure est d’éviter les accidents et par la même occasion incitée les jeunes à rejoindre les zones d’agriculture pendant l’hivernage. Cependant, il faut reconnaitre que l’Etat malien est défaillant par rapport à l’application des textes et autres lois. Au Mali, la forte migration vers les mines artisanales causent d’énormes dégâts, tant sur le plan humain qu’environnemental.
Durant cette période, on enregistre fréquemment des effondrements mortels de puits et galeries, des éboulements de terre du fait de la nature fragile des sols et des pertes en vies. L’interdiction a donc pour raison première de préserver des vies et comme conséquence de rendre les bras valides aux travaux champêtres qui battent leur plein durant la période sus - citée. Mais aussi de faire en sorte que l’environnement soit préservé.
Moussa Bamba
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