Dans un pays qui se dit à majorité musulmane, ce qui se passe pendant ce mois de Ramadan par rapport à la flambée des prix des denrées alimentaires, est inadmissible. Depuis ce mois, la population assiste à des hausses de prix. Les véritables responsables, ce sont les musulmans, mais ceux qui ignorent le sens même de ce mois. Contrairement à notre pays, ce mois est réputé être celui d’une large contribution en faveur des pauvres et des personnes démunies. Cela, à travers des dons et même des réductions de prix afin de bénéficier des bénédictions divines. Ceux-là qui se disent musulmans, sont les principaux acteurs de la flambée des prix. Il s’agit des commerçants qui, à l’occasion de ce mois, trahissent l’Etat et la population.
Pour autant, ils sont au premier rang des mosquées et leur langage est ‘’Dieu’’. En accusant le ministre de l’Industrie et du Commerce, c’est se tromper de cible. Car, ce dernier n’est qu’un facilitateur à travers des conventions entre son département et les commerçants. Mais, le constat est qu’à chaque année, alors que les jalons sont posés à la veille du mois de Ramadan pour qu’il n’y ait aucune augmentation de prix, ces faux musulmans font faux bond en trahissant toute la Nation. Donc, les accords de principe sont voués à l’échec. Cela ne pourra être une faute au département du Commerce, mais une malhonnêteté des commerçants. Le ministre ne peut que s’en tenir aux accords de principes et aux protocoles d’accords avec les commerçants pour informer le grand public. Il ne peut être dans la boutique, ni au bord des tables pour interdire aux commerçants d’augmenter leur prix.
Seule la conscience des uns et des autres et le comportement de bon musulman peuvent stabiliser les prix dans le marché. Pour autant, de grands commerçants grossistes de la place distribuent leurs produits sans la moindre augmentation. Aux détaillants d’être conscients de la situation !
FAHDY