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Le ministre Kassim Denon face à la presse : Il a donné des arguments solides pour une campagne agricole réussie
Publié le vendredi 24 juin 2016  |  Mali Sadio
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de passation de service au ministère du développement rural .
Bamako, le 18 janvier 2016 à la cité administrative. La salle de conférence du ministère du développement rural a servi de cadre à la cérémonie de passation de service entre le ministre sortant du développement rural Dr Bocary TRETA et les ministres entrants de l`agriculture et de l`élevage et de la pêche, respectivement Kassoum DENON et Dr Nango DEMBELE. (Photo Kassoum DENON)




En perspectives de la campagne agricole 2016/2017, le ministre de l’agriculture, M. Kassim Denon, en compagnie de son homologue en charge de l’Elevage et de la Pêche, Dr Nango Dembélé, a présenté samedi dernier, au cours d’une conférence de presse tenue à la Maison de la Presse, les dispositions prises par son département en vue de sa réussite. Ces dispositions, faut-il rappeler, sont conformes aux orientations du Président de la République, son Excellence Ibrahim Boubacar Keita.

A titre de rappel, le ministre Denon a souligné que la campagne agricole 2015/2016 a enregistré une production céréalière de 8,045669 tonnes, soit une hausse de 15,25% comparée aux 6.950.733 tonnes de la campagne agricole 2014/2015. Il a ajouté que sur la base de ces résultats de production, le bilan céréalier établi en fonction de la norme annuelle de consommation de la FAO dégage un excédent de 1.588.000 tonnes dont 1.391.000 tonnes de céréales sèches et 197.000 tonnes de riz.

De par la diversité de ses potentialités, le secteur agricole est considéré comme le levier de l’économie rurale et le moteur de la croissance économique. Il constitue un secteur clé pour le développement économique et social de notre pays. Compte tenu de la population rurale qui dépend directement de sa dimension stratégique en matière de sécurité alimentaire et enfin de sa contribution dans la régulation de la balance commerciale. Aujourd’hui, plus que le passé, la politique agricole de notre pays tend vers une véritable économie rurale, devant valoriser l’homme et protéger son milieu cherchant par proximité et l’approche participative à opérer un équilibre stable entre la maitrise totale de l’eau, l’aménagement des terres, la diversification de la production, bref, le véritable développement de l’agriculture. Aujourd’hui, le secteur agricole reste fondamental, grâce aux nombreuses opportunités qu’il offre en termes d’amélioration de réserves d‘emplois de recul de la pauvreté et de croissance économique. Il est le gage de l’atteinte de sa sécurité alimentaire et nutritionnelle.

En guise de rapport, ce secteur a fourni des performances significatives ayant contribué à la croissance d’un secteur primaire qui est de 8,3% contre 9,9% en 2014. Cette situation est due à la baisse de la production des cultures industrielles tirées par le coton qui a baissé de 5,8%, contre une augmentation de 22,6% en 2014. Pour la campagne agricole qui démarre, selon le ministre, nous avons bon espoir que les objectifs déclarés au Conseil supérieur de l’agriculture seront atteints. Ce sont entre autres : la production céréalière brute attendue aux termes de la campagne agricole 2016/2017 estimée à 8,8% de tonnes constituées d’environ 60% de riz et de maïs ; la production de coton graine pour la campagne 2016/2017 est estimée à 650.000 tonnes (CMDT/OHVM) et 800.000 tonnes à l’horizon 2018.

Signalons que les objectifs de production de certaines cultures émergeantes sont : Niébé (202050 T), Arachide (446.146 T), Sésame (44.006 T).

Drissa KEITA
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