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Education et solidarité : L`unicef apporte son soutien aux enfants handicapés Jeudi 30 mai 2013. Niamacoro. Bamako. L’unicef procède au lancenemt de son rapport 2013 et apporte son soutien aux enfants handicapés en présence du ministre l`education de l`alphabetisation Diarra Bocar Moussa |
La salle de spectacles Miérou Ba de Ségou était archicomble avec une forte mobilisation juvénile le 16 juin dernier. C’était à la faveur de la célébration de la 26ème Journée de l’enfant africain placée sous la présidence de Mme Sangaré Oumou Bah, ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille. Etaient également présents, le ministre des Affaires religieuses et du Culte, Thierno Amadou Hass Diallo, le directeur de cabinet du gouverneur de Ségou, Mamadou Gaoussou Traoré, la directrice nationale de la Fondation EDUCO, Mme Gwénaëlle de Jacquelot et de plusieurs autres personnalités administratives, politiques et de la société civile.
Un sketch, des poèmes et des danses chorégraphiques axés sur les droits de tous les enfants et la paix, ont ponctué la cérémonie de lancement de la journée.
La présidente du parlement régional des enfants de Ségou, Maimouna Cissé a indiqué que cette édition est commémorée dans un contexte où de nombreux enfants, affectés par les crises et le conflit du Nord, vivent avec les séquelles des traumatismes subis. Ces événements malheureux impactent presque tout le processus du développement des enfants. Mlle Cissé a vivement souhaité que les recommandations issues de l’Accord pour la paix et de la réconciliation soient effectives et qu’il y ait une application réelle des droits des enfants.
Dans son intervention, Mme Gwénaëlle de Jacquelot, directrice nationale de la Fondation EDUCO, a dépeint la vie des enfants en période de conflits et de crises. Elle a invité les Etats à respecter leurs engagements découlant de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant. Elle a enfin convié à une prise de conscience collective et individuelle et un engagement formel pour que cesse à jamais la violation des droits de l’enfant.
Pour la directrice régionale de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille de Ségou, Mme Tall Fatoumata Wagué, cette journée est celle d’une analyse rétrospective des progrès accomplis en faveur des enfants par les différents intervenants en 4ème région. Elle a brossé un tableau statistique extrait du rapport 2015 des cas déclarés de violences basées sur le genre au Mali. Elle s’est réjouie que la région de Ségou ne soit pas concernée par ces violations.
Toutefois, Mme Tall a rappelé que l’un des premiers enfants associés aux groupes armés, présenté au grand public en 2013, est originaire de la région de Ségou dont par ailleurs cinq enfants ont été victimes des restes explosifs de guerre, parmi lesquels un décès.
Elle a salué les autorités, les services techniques, les associations, les ONG et la directrice d’EDUCO avant de féliciter l’hôpital Nianankoro Fomba pour les soins médicaux au bénéfice des élèves en situation difficile.
La Fondation EDUCO a construit et a remis solennellement une école de 3 classes dotée d’un bureau, d’un logement du directeur et des latrines au bénéfice des populations du village de N’kèrèfèbougou. De même, elle garantit le suivi médical de l’effectif de l’école et accorde une bourse de 5.200 Fcfa par mois aux 91 filles qui la fréquentent pour stimuler la scolarisation des filles mais surtout la parité Garçon et Fille. EDUCO a également primé les meilleurs élèves du 1er cycle de ses écoles partenaires des communes de Ségou et Pélengana.
Depuis 2002, la Fondation Education et la Coopération EDUCO interviennent dans la région de Ségou pour le droit des enfants à une éducation de qualité, aux soins de santé de qualité et la défense des droits des enfants, mais aussi pour une société plus juste et plus équitable. Elle est partenaire de 11 Centres de santé communautaires et 54 écoles du 1er cycle fondamental.
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