Il y a trois ans, quand la ministre de l’éducation nationale de l’époque, Jacqueline Nana Togola, avait démantelé un réseau de trafic des sujets et des attestations du Baccalauréat malien, on a cru que les jours sombres des fuites de sujets étaient passés. Force est de reconnaître que tous les faussaires n’ont pas été mis hors d’état de nuire. Cette année encore, les sujets du Baccalauréat étaient entre les mains des élèves bien avant le jour « J ».