A l’occasion de la journée internationale des Enfants, ARCAD SIDA en collaboration avec le Parlement des Enfants a organisé une marche en direction du Haut Conseil de lutte contre la SIDA. Objectif : invité les plus hautes autorités du pays à faire l’Etat des lieux de la situation des Enfants par rapport à la pandémie du sida.
Accueillie par le secrétaire exécutif de lutte contre le sida et sa délégation, la présidente du parlement des Enfants, Fadimata Sangaré, dans son adresse a plaidé la cause des Enfants infectés et affectés par le VIH au Mali. Selon elle, le constat aujourd’hui est inquiétant car le nombre des Enfants qui naissent avec le VIH est croissant dans notre pays et les Enfants en Afrique. Selon mademoiselle Sangaré, les autorités doivent se rappeler constamment que ce sont eux Enfants qui constituent l’avenir de l’Afrique « il est important de ne laisser aucun Enfant derrière et d’assurer une égalité de chance entre tous les Enfants », a-elle dite. Elle a invité les autorités du pays à donner l’opportunité aux Enfants du Mali d’être en bonne santé, car pour elle ceci donne une chance à notre pays de pouvoir répondre à la concurrence Africaine. Selon la présidente du parlement des Enfants, l’enfant qui est né hier avec le VIH, est peut être un futur leader qui déclenchera le développement de notre pays. « Ne compromettons pas cette chance», a-t-elle ajouté. Elle a recommandé aux plus hautes autorités: de mettre fin à la transmission du VIH de la mère à l’enfant en assurant le dépistage de toutes les femmes enceintes au Mali ainsi que le traitement de celles infectées, afin de prévenir l’infection des bébés ; d’identifier tous les cas d’infections par la facilitation du dépistage précoce du VIH chez les nouveaux nés ; de leur assurer un accompagnement psychosocial afin qu’ils acceptent leur statut sérologique et pour leur assurer une croissance épanouie même avec le VIH/SIDA. Le secrétaire exécutif, Malick Sène a, au nom du Président de la République, rassurer les Enfants que des dispositions ont été prises pour qu’il n’y ait plus de rupture de médicaments. Selon lui, le président de retour de New York a donné des instructions fermes. Aujourd’hui, 100.000 doses de réactifs sont disponibles pour faire la jonction en période de soudure, a-t-il fait savoir. Il a indiqué aux enfants que c’est un combat de longue halène de 50 ans. Après 35 ans de lutte, les 15 années à venir seront consacrées à enrayer la pandémie. Il a évoqué l’existence d’un programme de 2020 à 2025 et 2025 à 2030 où la priorité est donnée à l’élimination du VIH mère-enfants et surtout dans les zones à haut risque. Il a signifié l’engagement de hautes autorités à insuffler une grande dynamique à la lutte contre le fléau et s’est réjouit de la levée de la suspension des fonds de notre pays.
Fakara Faïnké