Le nouveau groupe politico-militaire, l’Alliance nationale pour la sauvegarde de l’identité peule et la restauration de la justice (ANSIPRJ), revendique déjà des attaques contre l’armée. Dans une interview téléphonique, son fondateur et dirigeant, Oumar Aldjana, soutient que “nous en avons attaqué trop, mais nous n’avons pas revendiqué ces attaques”. Il ajoute ceci : “Nous avons des officiers avec nous, et aussi des responsables de Tabital Pulaaku (Ndlr une association de Peuls dont le bureau national est à Bamako). Je ne peux pas les nommer”.
Même s’il est difficile de vérifier ces informations, on est tenté d’y croire puisque les autres mouvements armés ont presque tous été créés depuis Bamako avec des dignitaires militaires et parfois des équipements de l’armée malienne.
Dans tous les cas, il urge de prendre ce taureau par les cornes, car Oumar Aldjana ne peut pas se lever pour lancer un mouvement militaire qui revendique plus de 700 combattants et dont les éléments patrouillent depuis quelques semaines dans les environs de Léré, près de la frontière mauritanienne. Le négliger serait mortel !
DAK