Dans un entretien qu’il a bien voulu nous accorder, Dr Ayoni Agunbayo, coordinateur national du Projet d’Amélioration de la Productivité de l’Arachide chez les Petits Exploitants nous parle de l’objectif de la foire semencière de l’arachide organisé par son projet à Sikasso du 20 au 21 juin dernier et dont la deuxième étape est prévue à Kayes du 24 au 25 juin prochain. Lisez plutôt.
Le Tjikan : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Dr AyoniAgunbayo : Je m’appelle Dr AyoniAgunbayo, je suis un chercheur à ICRISAT. Je suis le coordinateur national du Projet d’Amélioration de la Productivité de l’Arachide chez les Petits Exploitants.
L’objectif de ce projet est d’augmenter la productivité de l’arachide au Mali. C’est un projet que nous sommes en train de mettre en œuvre dans trois pays. Il s’agit du Mali, le Ghana et du Nigeria.
Pourquoi l’organisation de cette foire ?
Cette foire semencière de l’arachide est très importante parce que c’est pour permettre l’amélioration de la productivité de l’arachide au Mali, mais aussi pour que les paysans, transformateurs/trices, les compagnies semencières travaillent ensemble, se retrouvent pour discuter des défis commun qui les concernent.
Il s’agit aussi de renforcer les liens de collaboration et de partage d’informations entre les producteurs sur les semences résistantes à la sécheresse, d’aider les producteurs à s’adapter au changement climatique, de distribuer des échantillons de variétésaméliorées.
Mais aussi,de faire la connaissance des sources des semences et des variétés, de créer un forum et une connexion sur les systèmesde production de semences entre les chercheurs, les agriculteurs et pour créer des contacts de travail entre les chercheurs, les agents de vulgarisation, les agriculteurs et les agro-leaders sur les systèmessemenciers. Et enfin soutenir la résilience climatique pour les producteurs en Afrique de l’Ouest.
Quels sont les résultats attendus de cette foire ?
Les résultats que nous attendons de cette foire sont entre autres que les producteurs aient le maximum d’informations sur les variétésaméliorées existantes. Aussi que les compagnies semencières, les paysans et les transformatrices aient leurs connaissances renforcées sur les bonnes pratiques culturales concernant l’arachide. Ils’agit des techniques de production, des techniques post-récolte, etc…
Propos recueillis par D. Diama