Au total, ce sont 6 nouvelles recrues de l’armée malienne qui ont perdu la vie au cours de leur formation.
Une enquête serait en cours pour, entre autres, connaître les conditions de recrutement de ces jeunes et vérifier les compétences professionnelles des médecins chargés des premières visites.
Parce que, dès la première semaine de la formation, 4 personnes ont troué la mort sur les lieux d’entrainement à Faladié (Bamako) et à Séguéla (Kayes).
Création d’un mouvement politico-militaire peul :
Le défi
L’Alliance nationale pour la sauvegarde de l’identité peulh et la restauration de la justice qui vient d’être créée, selon son leader, Oumar al-Janah serait composé de 700 combattants et de certains leaders politiques maliens et aurait pour objectif d’affronter l’Armée Malienne.
Flambée du prix du ciment :
Un réseau de spéculateurs en cause
Le gouvernement du Mali a décidé de suspendre les exonérations sur tous les matériaux qui peuvent être fabriqués en République du Mali. C’est ainsi qu’il a été décidé d’appliquer des normes d’importation du ciment à travers la levée de licence, le pesage des camions, le payement des péages et surtout la limitation du poids à 40 tonnes au lieu de 80 tonnes.
L’application de ces mesures a provoqué un manque à gagner sur le bénéfice que les importateurs réalisaient sur leur ciment importé. Parce que, avant, la tonne du ciment des importateurs était vendu à Bamako entre 82 000 à 84 000 F CFA la tonne alors que celui du Mali est cédé à 87 500 F CFA à l’usine de Dio.
Avec l’application des mesures, le ciment importé du Sénégal revient à Bamako entre 88 000 à 89 000 F CFA.
Selon nos informations, un vaste réseau d’importateurs de ciment entretenu par des industriels étrangers chez qui ils s’approvisionnaient a mis en branle une politique de spéculation sur le ciment pour créer la pénurie et la flambée à dessein pour pouvoir écouler le surplus de production de ciment de trois usines sénégalaises.
Accroissement de la contrebande au Mali :
La douane malienne est inefficace
Il n’est un secret pour personne, que notre marché national est envahi par des produits importés. Ce qui est particulièrement révoltant, c’est que, ces produits qui nous viennent de tous les horizons sont pour la plupart contrefaits et/ou avariés. Pour s’en convaincre, il suffit de faire un tour dans n’importe quel marché du pays, ou même dans les simples boutiques de vente. L’évidence crève les yeux puisque, des tissus, en passant par les chaussures, les pâtes dentifrices, l’huile, etc., la contrefaçon n’épargne pratiquement aucun produit. Mais, curieusement, cette malheureuse situation, qui du reste tue nos entreprises locales ne semble point interpeller la Douane malienne.
La Rédaction