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© aBamako.com par Rédaction
Inondation à Nara De fortes pluies se sont abattues du 12 au 15 Aout dernier sur la ville de Nara. Ces précipitations ont provoqué des dégâts matériels sur 78 concessions et entrainant 647 sinistrés, sans abris. |
Les citoyens de cette célèbre localité et leurs biens sont aujourd’hui menacés par les bandits armés. Dimanche 19 juin 2016, à 6 km du village de Kaloumba, des véhicules en provenance de Bamako ont fait l’objet d’embuscades. Des missionnaires de l’ONG Guamina ont échappé de justesse presque. Mais, ils ont été poursuivis jusqu’à Kaloumba. Leur chauffeur fut blessé par balles. Un passager d’un car de transport commun fut aussi atteint par balles. Un motocycliste en provenance de Mourdiah subit le même sort.
Le même dimanche, sur l’axe Nara – Guiré, des passagers parmi lesquels le régisseur de la Commune furent dépouillés de leurs biens. Plus d’un million de nos francs ont été emportés par les hommes armés.
Comme si tout cela ne suffisait plus l’on commence à assister à des vols d’animaux en plein jour. Ainsi à Tassilima, à environ 5 km de Nara, un berger fut solidement attaché et son bétail enlevé. A Nara – ville, un agent de la caisse Kondo Jiguima a été attaqué dans la matinée par deux individus armés, non identifiés. Là – aussi, d’importantes sommes d’argent se volatilisèrent. D’où encore la psychose dans la ville.
Car, les populations se souviennent de l’attaque armée du 25 juin de l’année dernière. N’eut été la réplique brave et fulgurante de nos vaillants éléments des forces de défense et de sécurité, cela aurait été le carnage.
Récemment, le ministre de l’Administration Territoriale, Abdoulaye Idrissa Maïga, avait rendu visite à Nara. Il était venu, semble t – il, pour s’enquérir de la situation sur le terrain. Promesses ministérielles alors de l’ouverture d’une Brigade de Gendarmerie à Guiré, de la dotation de celle de Nara en véhicule, etc. A nos jours, rapporte t – on, rien est fait. Malgré les patrouilles quotidiennes des militaires à Nara et environs, les attaques se multiplient. Personnel et matériels manqueraient toujours à l’appel. Autorités de notre pays, votre conscience est interpellée. Il faudrait coûte que coûte prendre des mesures appropriées pour sécuriser les personnes et leurs biens.
B. Koné
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