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Stratégie nationale d’exportation: La loi américaine au cœur des débats
Publié le lundi 27 juin 2016  |  Le Flambeau
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© aBamako.com par A.S
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Bamako, le 14 septembre 2015 Youssouf Bathily a été élu président de la CICIM




Un atelier de validation de la stratégie nationale d’exportation dans le cadre de l’AGO s’est tenu, le samedi 25 juin 2016, dans la salle de Conférence de la chambre de Commerce et d’industrie du Mali (CCIM).Ledit atelier s’inscrit dans le cadre du comité d’accompagnement des acteurs économiques dans le cadre de la loi américaine sur la croissance et les opportunités en Afrique.
La cérémonie d’ouverture était présidée par le représentant du ministre du Commerce et de l’Industrie, Boubacar Ballo, conseiller technique, du directeur général de l’APEX, Abdoulaye Sanogo et du directeur national de l’AGOA, Lanfia Camara ainsi que le représentant de l’Ambassadeur des États-Unis.
D’entrée de jeu, le directeur national de l’AGOA, Lanfia Camara, dira que le niveau des exportations sous Agoa au Mali a été estimé en 2014 à 158 000 dollars US, soit 79 millions de FCFA. Les produits les plus exportés dans le cadre de l’AGOA sont notamment les articles en bogolan, indigo et en perles. « Il est vrai que plusieurs difficultés liées aux capacités, aux infrastructures, aux institutions, aux économies, à la commercialisation, aux risques politiques et aux prescriptions du marché américain continuent d’empêcher les pays africains répondant aux conditions de l’AGOA de tirer pleinement parti de ce partenariat », a-t-il souligné.
Pour sa part, le conseiller technique du ministre du Commerce et de l’Industrie, Boubacar Ballo, a indiqué que la prorogation de l’AGOA de 10 ans jusqu'à 2015 a été effective en 2015. Il ajoutera qu’en vue« de tirer meilleur profit de cette nouvelle phase aux résultats mitigés des exportations africaines vers les États-Unis, la réunion ministérielle de Libreville(Gabon) en 2015 pour le lancement de cette 2ème génération de l’AGOA a recommandé aux pays africains de se doter d’une stratégie nationale pour accroître leurs exportations vers le marché américain ». Il ajoutera que dès lors et tenant compte des perspectives d’érosion de cette préférence, eu égard à la signature de l’accord de partenariat’’ trans-Pacifique-Parthership’’ qui est un accord de libre échange regroupant des pays d’Amérique (dont les Etats-Unis) et des pays d’Asie du Sud –Est, l’adoption d’une stratégie nationale d’exportation est devenue plus qu’une nécessité. Cette stratégie nationale aurait pour ambition de développer une vision à court et moyen terme pour l’amélioration des capacités de notre pays à exploiter les facilités offertes par l’AGORA et le développement durable des exportations nationales.
Rappelons que cette loi Américaine sur la croissance et les opportunités en Afrique est une initiative américaine qui vise entre autres à promouvoir le commerce et l’investissement entre les États-Unis d’Amérique et l’Afrique subsaharienne, en accordant aux pays admis un accès préférentiel au marché américain, encourager le développement économique et les reformes en Afrique subsaharienne, favoriser des possibilités accrues pour les investisseurs et entreprises américaines en Afrique subsaharienne, supprimer les contingentements sur les textiles et vêtements en provenance d’Afrique subsaharienne, encourager le recours à l’assistance technique pour consolider les reformes et le développement économique.

Seydou K. KONÉ
Source: Le Flambeau
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