Depuis que les services chargés de la circulation routière dans la ville de Bamako ont pris la décision obligeant les engins à deux roues à emprunter les pistes cyclables, c’est le déboire et le calvaire pour les propriétaires des engins à deux roues. Dieu seul sait qu’ils sont les plus nombreux. Leur désolation ne cesse de croître. La décision malheureusement n’a pas été suivie par certaines mesures d’accompagnement à savoir principalement les travaux d’entretien courant de ces pistes cyclables. On se rappelle, il y a quelques années, les pistes cyclables avaient reçu quelques retouches. Mais pas pour longtemps parce que les travaux n’avaient été bien fait. Depuis ce temps plus rien encore. Aujourd’hui, elles sont dans un état de dégradation très avancée.
A l’approche de la saison pluvieuse, si le ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, Mamadou Hachim Koumaré et ses services techniques chargés de l’entretien courant des routes pouvaient avoir pitié des motocyclistes de Bamako en pensant à l’entretien des pistes cyclables de la ville cela serait une bonne chose. En revoyant à 100% les pistes cyclables, ils auront contribué à abréger la souffrance des propriétaires des engins à deux roues.
Ceux-ci en ont droit en ce sens qu’ils payent la vignette à plus de 90%. Au lieu de faire du port du casque une priorité, il faut revoir rapidement les pistes cyclables qui sont dans un état piteux. En plus, certains policiers en rajoutent à la colère des motocyclistes. Ils rendent souvent la vie dure aux motocyclistes qui empruntent souvent le boulevard réservé aux automobiles à quatre roues. On dirait que ce sont ces automobiles qui ont uniquement droit à la bonne route.
Or ce sont les motocyclistes qui sont les plus nombreux. C’est vraiment une honte. Souvent, on a comme l’impression que les plus hautes autorités maliennes n’ont aucun respect pour le bas peuple. Si des dispositions ne sont pas prises dans les meilleurs délais allant dans le sens d’un entretien adéquat des pistes cyclables, elles risquent d’être impraticables pour de bon. Le ministre de l’Equipement, des Transports et de la Désenclavement est vivement interpellé.
Ce dernier se soucie uniquement des grands travaux routiers à travers le pays. Il fait la promotion du président de la République afin de préserver son poste pendant que certains usagers de la route en plein cœur de la ville de Bamako souffrent le martyr.
O.S