Les épreuves du Baccalauréat malien, session de juin 2016 ont démarré ce lundi sur toute l’étendue du territoire national hormis Kidal. Ils sont 117 966 candidats repartis en 285 centres à aller à l’assaut du précieux sésame d’entrée dans les universités et grandes écoles. La grande inconnue de ces examens est de savoir si examens pourront se terminer dans des conditions idoines. Un challenge de taille pour Kénékouo dit Barthélémy Togo en charge de l’Education Nationale.
Au Mali le déroulement des examens de fin d’année est un temps de frustration pour les ministres en charge du département de l’Education Nationale. L’actuel Ministre de l’Education ne fait pas exception à la règle. Ces frustrations naissent des fuites de sujet avant le jour J, lors des surveillances, correction et secrétariat de ces examens. La vigilance doit être de mise à toutes ces étapes, car chacune d’elles pourrait compromettre la notoriété du chef du département.
Pour le moment, nos pouvons dire que le département a réussi l’entrée en matière du Bac 2016 qui s’est déroulé dans une atmosphère bon enfant sur toute l’étendue du territoire national. Aucun incident majeur n’a été signalé jusque là. Un motif de satisfaction pour le chef du département de l’éducation nationale. Ce bon déroulement ne doit pas nous faire perdre de vue de la présence des personnes mal intentionnées prêtent à bondir sur leur proie à la moindre occasion.
Guindé par le gan facile, ces personnes vont tenter de faire passer leur coup vaille que vaille. Elles monnayent leur service auprès des parents de certains candidats dont le seul souci est de faire passer leurs enfants dont la plupart seront envoyés à l’extérieur pour poursuivre des études post universitaires.
Pour ses parents aux conditions aisées, tous les moyens sont bons pour parvenir à but, d’où la mise à contribution de certains agents véreux de l’administration scolaire pour parvenir à but. La vigilance doit donc être de mise pour parer à toute éventualité. C’est à ce prix que le Ministre Kénékouo dit Barthélémy Togo pourra relever les défis du Bac 2016.
Par Hassane Kanambaye