Les examens de fin d’année au niveau du Cap (Certicat d’Aptitude Professionnel), du Def (Diplôme d’études fondamental), du BT (Brevet de techniciens) 1 et 2 du Baccalauréat et des Instituts de formation de Maitres (IFM), se sont déroulées à bonne date et dans des conditions satisfaisantes. C’est le constat dressé par le Ministre de l’éducation nationale, Kénékouo dit Barthélémy Togo, le 28 juin 2016, dans la salle de presse internationale du CICB lors au dîner de presse ramadan offert à la presse par son département.
« Le défi de la lutte contre la fraude et la fuite des sujets que nous avons relevé est l’effort de tous les partenaires de l’école qui avez parcouru le pays pour sensibiliser enseignants, élèves et parents d’élèves de la nécessité d’adopter un nouveau comportement. Nous venons ainsi, ensemble de remporter une bataille ; une importante bataille dans notre volonté commune de contribuer à redonner à notre système éducatif ses lustres d’antan. Cela dénote que la fuite des sujets et la fraude aux examens ne relevaient pas de la fatalité et qu’il était de notre devoir commun d’assurer la plein justice entre les candidats dans le processus d’évaluation des leurs compétences au regard des efforts fournis par chacun », a déclaré Barthélémy à la presse en présence des partenaires sociaux de l’école, des membres de son cabinet. Et d’ajouter, «il nous faut, ensemble, nous engager à gagner les autres manches : la correction des épreuves et la gestion des secrétariats pour avoir des résultats propres».
A l’occasion, plusieurs questions ont été posées au ministre par la presse dont le différend qui l’oppose au Sypesco (le Syndicat des professeurs de l’enseignement secondaire des collectivités) et qui a vu ses militants retenir les notes des élèves à la veille des examens. « Pas de problème entre nous et les syndicats d’enseignants. Il se trouve que le Sypesco avait des arriérés de rappel. Il voulait qu’il soit payé séance tenante. Ce qui est difficile car la procédure étant longue. Nous avons essayé de l’expliquer cela. Il nous avait promis de lever même le mot d’ordre de rétention de notes. Mais à notre grande surprise, cela n’a pas été fait. Et nous avons pris des mesures que les examens ne soient pas pris en otage à cause de cela en évaluant les enfants autrement.
Le DFM a d’ailleurs tout fait pour que ses militants qui sont concernés pas cette situation, aient leurs arriérés de 2014 et 2015. Au moment où ont-vous parle, tous les arriérés sont payés», a expliqué Barthélemy Togo. Pour terminer, le ministre de l’éducation nationale a été très clair sur la question de rétention des notes des élèves par les syndicats d’enseignants. « Cela n’existe nulle part dans nos textes, c’est anti-pédagogique. Il ne faudrait pas que les élèves soient victimes des problèmes qui existent entre les syndicats et l’administration. Nous feront tout pour que cela ne soit une pratique au sein de l’école », a promis Kénékouo.
Hadama B. Fofana