Suivi de l’Accord de Paix au Mali : La société civile veut s’ériger en garde-fou.

News

Société

Article

Société

Publié le jeudi 30 juin 2016 | aBamako.com

© aBamako.com par Androuicha
Atelier de la Société civile sur l`observation de l`Accord de Paix.
Bamako, le 29 juin 2016 à la Maison des Ainés. Le Mouvement Patriotique pour le Mali (MPM) a, en partenariat avec d`autres organisations de la Société Civile, organisé avec l`appui technique de l`Institut National Démocratique (NDI) et l`USAID, un atelier sur l`élaboration d`un chronogramme des activités d`observation, de veille, d`alerte et les outils de monitoring de l`Accord de Paix.

Voir tout l'album photo

Elaborer un chronogramme des activités d’observation, de veille, d’alerte et les outils de monitoring de l’Accord de Paix au Mali ; tel est l’objectif assigné à deux jours d’un atelier par lequel la société civile veut s’ériger en gendarme contre toute dérive de la part des acteurs de cet accord. Initié par le Mouvement Patriotique pour le Mali (MPM) avec l’appui technique du National Démocratic Institute (NDI) et de l’USAID, cet atelier a regroupé les différentes organisations de la société civile en vue de renforcer leurs capacités devant leur permettre de veiller à une bonne application de l’accord de paix signé par le Gouvernement malien et les groupes armés du nord.

La cérémonie d’ouverture de cet atelier s’est déroulée le mercredi 29 juin 2016 à la maison des Ainés de Bamako. Elle a été présidée par M. Abdoulaye NIANG qui faisait office de porte-parole des OSC maliennes. Etait présent à cette occasion Seybou TRAORE qui représentait pour la circonstance le directeur résident du NDI Mali. M. TRAORE a rassuré les OSC présentes à l’atelier du soutien du NDI dans leur processus de suivi de l’accord. Le représentant de Dr Badié a ensuite exhorté les participants à faire preuve de sérieux car selon lui, le renforcement de leurs capacités est un gage pour la réussite de la mission de gendarme qui est la leur dans la marche vers la paix que le Mali a amorcée.

« Nous sommes réunis pour peaufiner nos armes d’interpellation de tous les acteurs afin que l’accord puisse devenir réalité » a déclaré pour sa part M. Abdoulaye NIANG. Celui-ci s’est appuyé sur l’article 51 de l’accord pour justifier l’initiative de cet atelier. « C’est nous (société civile) qui sommes capables d’interpeller la CMA, la Plateforme et le Gouvernement afin d’éviter toute déviation » a t-il laissé entendre avant l’ouverture officielle des travaux.

André SEGBEDJI/abamako.com