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Mali: 4 soldats maliens tués dans une attaque dans le Nord, un nouveau chef pour l’armée
Publié le dimanche 3 juillet 2016  |  AFP
Patrouille
© AFP par PHILIPPE DESMAZES
Patrouille de l`armée malienne et française à Goundam
Patrouille de l`armée malienne et française entre Goundam et Tombouctou




Bamako, Quatre soldats maliens ont été tués et un blessé dans le nord du Mali dans une attaque contre l’armée à la tête de laquelle un nouveau chef a été nommé, ont déclaré jeudi des responsables.

"Les militaires maliens assuraient la sécurité des travailleurs d’une société entre Tombouctou et Goundam (nord-ouest) quand ils ont été attaqués. Trois militaires ont été tués (et) deux autres blessés" mercredi dans cette attaque, a déclaré à l’AFP une source militaire.

Un soldat a succombé jeudi à ses blessures, portant le bilan à quatre soldats morts et un blessé, selon la même source militaire.

La société qui était gardée par les militaires est étrangère et notamment active dans le secteur des bâtiments et travaux publics (BPT). Les soldats attaqués "ont eu le temps de se défendre sinon le bilan aurait été plus lourd", a-t-on ajouté.

L’attaque a été confirmée à l’AFP par une source policière, selon laquelle "deux véhicules de l’armée" ont également été emportés par les assaillants. Aucune indication n’était disponible sur leur nombre et leur identité.

Par ailleurs, mercredi, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a nommé le général Didier Dacko au poste de chef d’Etat-major général des armées, selon un communiqué du gouvernement reçu jeudi à l’AFP.

Le général Dacko était auparavant chef d’Etat-major général adjoint des armées. Il remplace le général Mahamane Touré, parti à la retraite.

Le général Dacko a notamment été commandant des opérations militaires dans le nord du Mali quand des groupes jihadistes liés à Al-Qaïda ont commencé à contrôler cette vaste région.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de ces groupes jihadistes, après la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg, d’abord alliée aux islamistes qui l’ont ensuite évincée.

Les jihadistes ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, qui se poursuit.

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix entre le camp gouvernemental et l’ex-rébellion, censé isoler définitivement les jihadistes.
sd-ac-mrb/cs/jlb
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