Le Premier ministre Modibo Kéïta a présidé hier dans la salle de conférence de la Primature, un Conseil de cabinet qui a réuni la quasi-totalité des membres du gouvernement. Deux points figuraient à l’ordre du jour : l’examen du programme de travail gouvernemental du premier semestre 2016 qui a été adopté le 7 janvier 2016 et le projet de programme de travail gouvernemental pour le deuxième semestre de l’année en cours qui a fait l’objet d’une instruction du Premier ministre en date du 7 mai 2016.
Le programme de travail gouvernemental, faut-il le rappeler, est un outil de pilotage, c’est à dire de programmation et d’adoption des textes législatifs et règlementaires des politiques gouvernementales.
A l’issue du Conseil de cabinet qui a duré plusieurs heures, le ministre de l’Économie numérique et de la Communication, et Porte-parole du gouvernement, Choguel Kokalla Maïga a indiqué que le Conseil a passé en revue l’ensemble des activités qui avaient été programmées au premier semestre de 2016 avec le constat que beaucoup d’urgences ont été prises en compte.
La mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation a fait naître et imposer des situations imprévues, a-t-il ajouté. La nouvelle donne, précise Choguel Kokalla Maïga, le gouvernement ne souhaite pas être en retard ou pris à défaut en matière d’engagements internationaux notamment en matière de reformes institutionnelles ou constitutionnelles contenues dans l’Accord.
Concernant le programme de travail gouvernemental pour le deuxième semestre, le Porte-parole du gouvernement annoncé que le Premier ministre a particulièrement insisté auprès des ministres pour que les activités retenues soient caractérisées d’abord par leur pertinence et leur faisabilité. Car il ne sert à rien de programmer plusieurs activités qu’on ne peut pas réaliser.
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