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© AFP par ISSOUF SANOGO
Le président sortant Faure Gnassingbé remporte l`élection présidentielle |
inq casques bleus togolais sont morts le 29 mai dernier dans une embuscade au Mali, précisément à Sévaré dans le centre du pays. Le mode opératoire des assaillants n’a jamais été communiqué publiquement ni par la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) ni par l’Etat togolais.
Un manquement qui vient d’être réparé par le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé. Les cinq soldats togolais ont été victimes d’une mine posée par les Djihadistes sur leur route, rapporte le Chef de l’Etat en tournée dans la région des Savanes dans le cadre du lancement officiel du Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc).
Selon le chef suprême des Forces armées togolaises, nos compatriotes et leur véhicule blindé sont tombés sur une mine des combattants djihadistes, ce qui a causé leur mort. Faure Gnassingbé, tout en condamnant le terrorisme sous toutes ses formes, a dit comprendre les causes du phénomène.
« La pauvreté », voilà la racine du terrorisme selon le Président de la République. « Quoi qu’on dise, à la racine, ces extrémistes sont produits par la pauvreté. Dans le désespoir les gens, parce qu’ils sont endoctrinés se donnent la mort en enlevant la vie aux autres. On n’a jamais vu cela en Afrique. C’est l’une des conséquences de l’extrême pauvreté. Nous, ce que nous faisons en combattant la pauvreté, c’est de bâtir une paix et une paix durable. Personne ne peut supporter la pauvreté, personne ne peut supporter cela que ce soit ici au Togo, au Mali ou partout ailleurs », a-t-il déclaré et d’encourager les pays africains à combattre le terrorisme à travers la réduction des égalités entre les populations.
A.Y.
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