L’ancien Premier ministre Ahmed Mohamed Ag Hamani, a, une fois de plus, fait étalage de son patriotisme et de son amour pour le Mali. C’était lors de la clôture de l’Atelier de la société civile sur le monitoring de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation. Cet atelier était initié par le Mouvement patriotique pour le Mali, dont il est le Président, avec l’accompagnement du NDI et de l’USAID, et a eu lieu les 29 et 30 juin derniers.
Lors de la conférence de presse qu’il a animée à l’issue de cette rencontre, l’ancien Premier ministre a tenu des propos très patriotiques. «Dieu seul sait le sentiment que j’éprouve par rapport à tout ce que le Mali a fait pour moi. Et, tant que je serai en vie, je ferai tout ce qui est de mon possible pour mon pays», a-t-il déclaré.
C’est dans ce cadre qu’il a présidé le Forum de la société civile des 13 et 14 mai 2016 et l’Atelier des 29 et 30 juin derniers. «Des gens vont se demander: mais c’est encore Ag Hamani, qu’est-ce qu’il cherche, il est à la retraite non? Pourquoi ne va-t-il pas se reposer, dormir dans sa maison? Nous, nous voulons aider notre pays à sortir de la crise», a-t-il martelé.
Il a saisi cette occasion pour fustiger ceux qui parlent du Mali post-crise. Car, selon lui, le Mali n’est pas encore sorti de la crise, contrairement à ce qu’affirment ceux qui tiennent ce discours.
Durant cet atelier, les participants ont échangé sur l’élaboration d’un projet de plan d’actions, d’un chronogramme des activités du cadre fédérateur d’observation, de veille, d’alerte et des outils de monitoring pour la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Il faut rappeler que cet atelier est une émanation des recommandations issues du Forum de la société civile tenu à Bamako les 13 et 14 mai 2016.
Au cours de cette conférence de presse, Ag Hamani a beaucoup insisté sur la nécessité de créer un cadre fédérateur des organisations pour la mise en œuvre de l’Accord. A en croire l’ancien Premier ministre, c’est ce cadre fédérateur d’observation, de veille et d’alerte qui servira d’interface entre la société civile et l’Etat, d’une part, la classe politique et les partenaires extérieurs, d’autre part. Selon lui, l’objectif est d’améliorer les capacités de la société civile pour coordonner les missions à elle assignées dans la mise en œuvre de l’Accord.
Youssouf Diallo