Faire un état des lieux des engrais au Mali et chercher les pistes de solutions pour un meilleur accès des petits producteurs aux engrais de qualité étaient, entre autres, objectifs recherchés à travers l’organisation d’une rencontre à Bamako le 29 juillet dernier.
La rencontre intitulée atelier de validation des résultats de l’étude “Diagnostic sur le secteur des intrants agricoles et le cadre légal des intrants au Mali : cas des engrais” visait également à engager la réflexion sur d’autres points.
Il s’agit de : “les règles régissant le contrôle de qualité et la commercialisation des engrais dans l’espace Cédéao/Uémoa” et “les contraintes majeures dans le secteur des engrais au Mali et dans la sous-région ouest-africaine”. Ces points de discussion ont été abordés par les participants (50 de Bamako et 20 de l’intérieur du Mali) après un exposé du consultant qui a réalisé l’étude.
La tenue de cet atelier entre dans le cadre de l’exécution du projet “Influencer la formulation et la mise en œuvre des politiques agricoles et des règlementations favorables à l’accès au marché des intrants de qualité pour les petits producteurs”, financé par l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (Agra), a indiqué Daouda Dembélé, coordonnateur scientifique à l’IER lors de la cérémonie d’ouverture.
Au nom du président de la République Ibrahim Boubacar Kéita et au nom du gouvernement, M. Dembélé a “vivement remercié Agra pour son engagement auprès du Mali en général et, auprès des petits producteurs agricoles en particulier, qui constituent plus de 80 % de la population rurale au Mali”.
L’engagement actuel d’Agra auprès du gouvernement du Mali cadre bien avec les objectifs de la Loi d’orientation agricole, a-t-il reconnu avant d’ajouter que toutes ces actions sont orientées vers l’augmentation des revenus des populations rurales en général et des petits producteurs en particulier.
L’atelier est l’aboutissement d’un long processus qu’Agra, en collaboration avec les autorités maliennes, a entrepris depuis 2010.
L.S.