Si le changement de gouvernement la semaine prochaine est acquis, il reste à définir les postes à attribuer aux mouvements armés auxquels il sera octroyé au moins quatre portefeuilles, et surtout les personnalités appelées à quitter l’équipe.
Pour les proches du président de la République, c’est l’occasion de donner enfin un grand coup de balai dans l’attelage dont tout le monde s’accorde sur l’inefficacité. Pour IBK, il faut ménager les chefs de parti à quelques mois de la prochaine présidentielle alors que le Premier ministre attendrait au tournant des ministres avec qui il a eu maille à partir ou au centre de certaines contestations.
Aux dernières nouvelles, on s’attend à des changements à la Défense et aux Anciens combattants, aux Domaines de l’Etat et Affaires foncières, à la Justice sans oublier la scission de certains départements en plusieurs ministères. En tout cas, l’annonce de la formation d’une nouvelle équipe gouvernementale ressemble, pour les Maliens, au supplice de Sisyphe ; autrement dit une absurdité répétitive dont ils ne voient ni la fin ni l’aboutissement.
DAK