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© aBamako.com par mouhamar
Visites des ministres au site de recasement des commerçants sinistrés suite aux incendies. Bamako, le 05 mai 2014 aux Halls de Bamako. Trois ministres ont visité cet après-midi le site de recasement des commerçants sinistrés suite aux incendies dans les halls de Bamako. |
L’Aïd El Fitr, communément appelée fête de Ramadan, est un jour spécial qui marque la fin d’une longue abstinence (jeûne) pour tous les fidèles musulmans. Elle est célébrée le premier jour du mois suivant.
Comme d’habitude, les Maliens ont déjà commencé à préparer cette festivité annuelle, mais une chose est sûre, chaque fête a sa réalité, car les temps ne sont pas les mêmes. Les commerçants ainsi que les clients ont tous déjà une idée sur cette fête. Notre micro-trottoir.
Assétou Coulibaly est vendeuse d’habits. Elle rassure que le marché commence à aller petit à petit, mais que ce n’est pas aussi rentable que l’année passée, en raison de la crise multidimensionnelle que traverse notre pays, marquée notamment par l’insécurité et le jihadisme. «Cette année, j’ai eu beaucoup de difficultés pour avoir les produits. Cela a énormément joué sur les prix», nous a-t-elle confié.
Aïchata Bouaré, elle, est vendeuse de chaussures. Elle nous a fait savoir qu’elle a déjà vendu beaucoup d’articles, mais elle souligne le même problème qu’Assétou Coulibaly en ce qui concerne les prix des produits.
Troisième interlocuteur, Djibril Tamboura, un commerçant au Grand marché de Bamako. Il affirme que le marché est envahi par les clients tout au long de la journée, mais que ces derniers se plaignent de la cherté des produits.
Enfin, Aliou Doumbia, chef de famille. Lui, il avoue que cette année, le ‘’temps est très dur’’ et qu’il n’arrive toujours pas à faire ses achats. À l’en croire, le même problème se pose avec acuité dans nombre de familles maliennes.
En somme, nous pouvons dire que malgré les difficultés socio-politico-sécuritaires que traverse notre pays, les populations sont en train de préparer la fête de Ramadan dans la sérénité, mais avec les moyens du bord.
Assan TRAORE/Stagiaire
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