La guerre contre les jihadistes a généré une autre guerre, celle qui oppose désormais les organisations de défense des droits de l’Homme.
En effet, les accusations d’exactions et autres violations des droits humains formulées à la charge des forces armées franco-maliennes par des organisations comme la FIDH, l’UIDH, Human Right Watch ont donné du grain à moudre aux associations de défense des droits de l’Homme au niveau national. Ainsi, Amnesty international-Mali vient de reconnaître la véracité de ces actes avant de les dénoncer. Ce qui vaudrait à certains responsables de cette organisation quelques soucis (tentaive d’agression du Directeur exécutif d’Amnesrty-Mali, Saloum D Traoré). Pendant ce temps, les structures comme l’AMDH, la CMDH affirment qu’il n’y a aucune preuve des exactions dont font cas leurs… collègues. Même son de cloche de la part des autorités gouvernementales avec à leur tête, le président intérimaire Dioncounda Traoré. Seulement, nul ne peut dire qu’il y a, ici bas, une guerre sans… dégâts collatéraux; le plus important étant de freiner rapidement leur commission et hâter la réconciliation.