La 21ème session ordinaire du conseil d’administration de la SOMAPEP-SA s’est tenue le vendredi 1er juillet dernier à son siège à Magnambougou Faso Kanu. C’était sous la présidence du nouveau président du conseil d’administration de la société, Nancouma Keïta.
D’entrée de jeu, le tout nouveau président du conseil d’administration de la SOMAPEP Nancouma Keïta s’est réjoui du choix porté sur sa personne.
« En me désignant président du conseil d’administration, j’ai pleinement conscience de notre mission de soutien et de renforcement des efforts colossaux déployés par la société. Nous devons nous employer solidairement à consolider ces acquis afin de relever les défis de plus en plus importants qui sont désormais les nôtres », a-t-il indiqué. Selon lui, la SOMAPEP-SA est une jeune entreprise dynamique qui a pour vocation, la promotion et le développement des infrastructures hydrauliques. Elle a pris son envol et un nouveau mode de gouvernance vient sous-entendre désormais ses activités par la nomination d’un président de conseil d’administration, dont le rôle sera d’accompagner l’entreprise dans sa lourde mission, a-t-il expliqué. « De nos jours, la SOMAPEP-sa avec l’appui des plus hautes autorités et la confiance des bailleurs de fonds a pu mobiliser plus de 200 milliards FCFA pour le financement de projets structurants d’accès à l’eau potable », a-t-il laissé entendre. Avant de poursuivre que ces efforts inlassables méritent d’être connus de nos compatriotes dans la dynamique de quête de solution durable à la problématique de l’accès à l’eau potable dans nos grandes villes.
« Cette session nous offre l’occasion de statuer sur deux marchés importants pour la mise en œuvre du projet d’eau potable de Kabala. Il s’agit des contrats relatifs à la pose de la conduite de transfert de l’eau traitée depuis Kabala et aussi l’acquisition de matériels de branchement et de recherche de fuite sur le réseau hydraulique », a-t-il souligné. Avant d’ajouter que l’approbation de ces deux marchés constitue une étape importante de la mise en œuvre des différentes composantes de ce projet, qui est véritablement entré dans sa phase de réalisation. Nancouma Keita a rappelé qu’au mois de Mai dernier, ils ont procédé au lancement des travaux de l’une des plus grandes stations de production d’eau potable jamais réalisé au Mali et dans la sous-région.
« La présente session vient conforter cette dynamique et consacer ainsi la boucle de la phase de passation des marchés des travaux pour la mise en œuvre de la composante de production d’eau potable. », a-t-il dit. Avant d’inviter l’ensemble des travailleurs à assurer un suivi régulier des travaux en rapport avec la maitrise d’œuvre afin que les délais contractuels soient respectés pour sortir Bamako et les grandes villes du Mali du stress hydrique.
Pour sa part, le Directeur Général de la SOMAPEP Adama Tiémoko Diarra dira que cette session est extrêmement importante parce qu’il s’agit d’approuver les marchés relatifs à des composantes très importantes du projet d’eau potable de Kabala. Notamment le marché de transfert de l’eau traitée de Kabala sur près de 9 km et d’approuver le marché pour plus de 32.000 compteurs afin d’assurer les branchements sociaux des populations démunies.
Pour lui, le projet d’eau potable de Kabala est la solution durable au stress hydrique que connait la ville de Bamako. « La ville de Bamako en 1960 ne faisait que 100.000 âmes mais aujourd’hui, cette ville contient près de 3 millions d’habitants, donc la demande est très forte. », a-t-il rappelé. Avant de souligner que Kabala est une solution structurante à cette demande forte.
« Les travaux vont se dérouler sur 30 mois mais en entendant, des solutions transitoires seront trouvées par la SOMAPEP en rapport avec les autorités de tutelle. Et à la fin des travaux de Kabala, une solution durable sera trouvée à la pénurie d’eau que connait notre capitale », a-t-il rassuré.
A noter que les marchés sur lesquels a statué le conseil d’administration ont un coût global de plus de 12 milliards FCFA. Ce sont des marchés extrêmement importants qui viendront boucler la phase de production de l’eau potable de Kabala. Ces projets sont financés par trois bailleurs de fonds qui sont l’Agence Française de Développement, l’Union Européenne et de la Banque Européenne d’Investissement.
Aoua Traoré
Source: Tjikan