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Mali : Nina Wallet Intalou fait son entrée dans un gouvernement remanié
Publié le samedi 9 juillet 2016  |  Jeune Afrique
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse de la CVJR
Bamako, le 29 octobre 2015 le CVJR était face a la presse pour expliquer les mandats de la commission




Ibrahim Boubacar Keïta a procédé à un remaniement ministériel au Mali jeudi. Parmi les neufs nouveaux ministres, Nina Wallet Intalou, figure du mouvement indépendantiste touareg.

Elle est la principale attraction du nouveau gouvernement malien, annoncé dans la soirée du jeudi 7 juillet. Nina Wallet Intalou, figure du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et de la lutte indépendantiste touarègue, a été nommée ministre de l’Artisanat et du Tourisme. À ses côtés, huit autres nouveaux ministres, qui remplacent notamment quelques têtes d’affiche de la précédente équipe gouvernementale, tels Zahabi Ould Sidi Mohamed (Réconciliation nationale), Choguel Maïga (Communication), ou encore Dramane Dembélé (Urbanisme).

Idnane de Kidal et militante de la cause touarègue

Difficile d’imaginer, il y a un peu plus de quatre ans, à l’époque où le MNLA déclenchait sa rébellion dans le Nord du Mali, que Nina Wallet Intalou finirait ministre du gouvernement malien. À l’époque, elle réclamait ouvertement l’indépendance de l’Azawad.

Seule femme du bureau exécutif du MNLA, Nina Wallet Intalou, originaire de la tribu des Idnane et native de Kidal, est devenue très tôt une militante de la cause touarègue. Après un passage par Abidjan dans les années 1980, où elle a épousé un neveu de Felix Houphouët-Boigny et monté une entreprise de nettoyage, elle est élue maire de Kidal en 1997. Mais elle n’exercera jamais son mandat d’élue locale, en raison, selon elle, des pressions d’islamistes radicaux qui n’acceptaient pas qu’une femme soit maire.

Rancœur contre les jihadistes

Après la conquête du septentrion malien par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Ansar Eddine et le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) en juin 2012, la nouvelle ministre ne cachait pas sa rancœur pour ces jihadistes qui avaient pris le dessus sur les indépendantistes du MNLA. « Ils parasitent notre combat libérateur, martyrisent notre peuple, détruisent notre patrimoine et menacent gravement notre culture millénaire qui a fait de la femme touarègue un modèle en terme de droit et de liberté », écrivait-elle par exemple dans une tribune dans Jeune Afrique, en juillet 2012.
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