Finies les supputations. Le réaménagement gouvernemental est effectif depuis vendredi. Sa composition a suscité beaucoup d’interrogation quant à la réelle volonté du chef de l’Etat de résoudre définitivement ou en partie la crise malienne. Revue de la taille à la hausse avec l’adhésion de nouveaux hommes dont la moralité est douteuse. Si la configuration a pour objectif répondre aux recommandations de l’accord de paix d’Alger, cette nouvelle politique risque de se buter à deux points.
La caisse de l’Etat est vide. Ce qui devait d’ailleurs nécessiter la réduction de la taille du gouvernement qui malheureusement a augmenté. Des dépenses de plus avec aussi le risque de chevauchement entre certains départements avec cette nouvelle vision de casser des ministères pour simplement honorer un engagement ou faire plaisir à des alliés politiques.
Dans cette démarche qui a vu l’entrée d’une grosse pointure politique, le boss de l’ADEMA et des identités du nord, le chef de l’Etat veut faire d’une pierre plusieurs coups : résoudre le problème du nord et préparer sa propre succession en 2018.
Pour l’instant, l’échec est au bout de toutes les lèvres. Politiquement et économiquement.
Bob