La Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) a organisé un atelier de formation et de sensibilisation à l’intention d’une trentaine de journalistes de la presse écrite, orale et audiovisuelle, le jeudi 7 juillet à la Maison de la presse.
Placé sous la présidence du secrétaire général du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, Moumouni Guindo, cet atelier de sensibilisation a enregistré la présence du président de la CENTIF, Marimpa Samoura, ainsi que le président de la Maison de la presse, Dramane Aliou Koné.
Ainsi, après la cérémonie d’ouverture, les participants ont eu droit à trois communications sur les deux fléaux que sont : le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
En effet, la première présentation, qui a été faite par le magistrat MamoudouKassogué, a porté sur les notions de blanchiment, de financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destructions massives ainsi que les méthodologies du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme.
La deuxième présentation, qui a concerné le rôle et les missions de la CENTIF, a été faite par Soulaimane Traoré ; et enfin, la troisième présentation faite par Mme Touré Aminata Dembélé, membre de la CENTIF, a porté sur les obligations des assujettis dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
Au cours des échanges, les concepts de base sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, un aperçu historique du phénomène et son évolution dans le temps et dans l’espace, les techniques et les stratégies adoptées par les criminels financiers, les dispositions juridiques nationales et internationales conçues pour faire face à cette menace grandissante qui perturbe les Etats, ont été présentés aux journalistes.
Les participants ont été aussi imprégnés des conséquences néfastes du blanchiment des produits du crime financier sur l’économie de manière générale, des mesures dissuasives admises à titre préventif, des sanctions prévues à l’effet de réprimer les contrevenants et de la nécessité impérieuse de la coopération et de la coordination entre les structures internes et externes chargées de la lutte contre le crime transnational organisé.
Fombus
Source: Le Débat