Le vendredi 2 février dernier, la famille du désormais feu Anatole Tounkara, doyen de la faculté de médecine et d’odontostomatologie jusqu’à ce que ce brutale décès survienne, a refusé du monde. La cérémonie d’inhumation qui a duré toute une journée a recensé la présence de plusieurs personnalités, dont les ministres de la santé et de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le recteur de l’USTTB, le directeur du CHU du Point-G, le doyen de la faculté de pharmacie, les professeurs et les étudiants de la Faculté de médecine et d’odontostomatologie et de la faculté de pharmacie, le docteur Oumar Mariko du SADI et plusieurs autres proches, parents et collaborateurs…
La levée du corps a eu lieu à 9 heures précis au Centre Hospitalier et Universitaire (CHU) du Centre Nationale d’Odontostomatologie (CNOS) de Bamako. Après, le cortège funèbre s’est dirigé vers le domicile de feu Anatole Tounkara. Là-bas des nombreux témoignages ont été livrés sur l’homme dont les plus marquants sont celui de son fils et de sa fille : ‘’Nous avions un très bon père, qui nous à enseigner les vertus de la tolérance, de la patience, de la sagesse; il nous a appris à compter sur nous même, il n’a jamais cessé de nous expliquer que la réussite est au bout de l’effort…’’. Le secrétaire général de la Faculté de médecine et d’odontostomatologie (FMOS) et de la faculté de Pharmacie (FPHA), Almamy Ismaël Koita, qui n’a pu s’empêcher de verser des larmes a déclarer que : ‘’Monsieur Anatole, fut pour nous à la fois un très bon père et un très bon maitre. Il à combattu la corruption avec toute son énergie et s’est montré digne tout au long de la période où nous l’avons connu. Il s’en est allé, mais il restera à jamais dans nos cœurs. Nous allons prendre exemple sur lui. Que son âme repose en paix !’’. Le président de l’association des donneurs volontaires de sang a lui aussi mis l’accent sur les qualités de l’homme. D’autres membres de la famille et proches collaborateurs ont également fait des témoignages positifs. Cela a duré de 10 heures à 14 heures. Après le repas, l’église catholique de Kati a refusé du monde entre 15 et 17 heures pour des prières collectives dirigées par l’archevêque de Bamako pour le repos de l’âme du défunt. Après ces prières, l’homme a été conduit dans sa dernière demeure sise au cimetière catholique de Kati. Dors en paix Anatole !
NB : Le comité AEEM de la faculté de médecine et d’odontostomatologie et de la faculté de pharmacie en collaboration avec le bureau de coordination de l’AEEM ont joué un rôle très important tout au long de la cérémonie.
