48 heures après la visite historique de François Hollande, le Premier ministre Diango Cissoko reçoit la ministre déléguée chargée des français de l’Extérieur, Mme Hélène Conway-Mouret #aBamako

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48 heures après la visite historique de François Hollande, le Premier ministre Diango Cissoko reçoit la ministre déléguée chargée des français de l’Extérieur, Mme Hélène Conway-Mouret

Publié le mercredi 6 fevrier 2013 | Primature

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La ministre déléguée chargée des Français de l`étranger, Hélène Conway-Mouret

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Le lundi 04 février 2013, le Premier ministre malien Diango Cissoko a reçu la ministre déléguée française chargée des Français de l’Extérieur, Mme Hélène Conway-Mouret. La visite qui survient seulement 48 heures après celle de François Hollande, apparaît comme un prolongement de la première, une suite logique même. La ministre s’en est expliquée à sa sortie d’audience.

Ma visite est dans la continuation de celle de François Hollande, qui est venu au Mali avec un message d’amitié et de confiance au peuple malien qui traverse une période très difficile, mais qui a beaucoup de courage. Les forces françaises sont aux côtés des forces maliennes. Mais le programme est beaucoup plus complexe maintenant pour le Mali. C’est à la fois retrouver son intégrité territoriale, mais aussi reconstruire l’Etat de droit et engager un dialogue de réconciliation nationale qui est très important. Nous avons abordé toutes ces questions. Mais bien sûr, je suis venue parler de sécurité, sécurité des français, de nos ressortissants ici, puisque je suis ministre déléguée, chargée des Français de l’Etranger.

C’est un thème qui m’est cher… Les français sont installés au Mali depuis longtemps. Ils traversent la crise aux côtés des maliens et ont bien l’intention d’être au Mali demain. Je suis rassurée quant aux mesures prises par les autorités maliennes pour assurer la sécurité de nos ressortissants. Et puis une vie de Bamako où je vois un certain calme, une grande sérénité. Une vie normale, on m’a dit, et je ramène ce message à Paris…

Les français ont le moral, sinon ils seraient partis. Ils courbent le dos comme les maliens. La situation est difficile, mais chacun a bon espoir que la sortie est pour bientôt. En tout cas, la tenue d’élections pour le mois de juillet permettra de mettre en place un nouveau gouvernement et un nouveau parlement. On voit déjà la porte de sortie qui se prépare et qui s’ouvre.

Source Primature

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