Bilal Ag Achérif aurait demandé la tête d’El hadji Gamou ou son extradition hors du Mali contre la paix. Il serait retourné dans ses falaises avec un pactole variant entre 200 et 500 millions Fcfa et la promesse d’avoir, par un de ses alliés, la primature du Grand Hippopotame. Tout cela lors de son séjour bamakois où tapis rouge lui a été déroulé et tous les salons ouverts. Les Imghad et alliés ont opposé une fin de non-recevoir à cette requête. Le PM nigérien, M. Brigi, a été invité la semaine dernière à Bamako pour convaincre Gamou de partir pour laisser libre cours aux cousins d’Iyad. Refus des Imghad qui sont invités à Niamey dans les prochains jours pour d’autres conciliabules.
Pour clore momentanément ce chapitre, il aurait été promis aux Ifoghas que l’administration de la région (Kidal) leur sera donnée sans partage et que ceux qui sont supposés demeurer éternellement des vassaux croiseront les bras pour les regarder faire. D’ailleurs à croire un chuchotement qui a frappé un pavillon d’une des larges oreilles du berger en mal de pâturages, les tensions actuelles à Kidal ont pour source la CMA et son principal composant le HCUA. Ils auraient créé des postes de contrôle aux entrées et sorties de la ville et font payer les transporteurs principalement des Imghad et leurs alliés. Les Imghad auraient dit "kalakala" (non pour les non tamashqtophones". Voilà pourquoi ça bout aux pieds des falaises, pardon de l’Adrar.
Souveraineté numérique ?
Le .ml qui est notre nom de domaine est géré par une société étrangère. Le Mali est le seul pays au monde qui a fait ça. http://www.freenom.com/fr/index.html. La société choisie pour ce travail est basée en Hollande. Beaucoup de jeunes maliens qui évoluent dans le monde de l’informatique, la conception et la vente des sites internet, sont dépassés par cette décision des autorités maliennes. Eux qui pensaient qu’avec tout le travail qu’ils ont abattu, que leur pays allait au moins leur confier cette mission. «Ça, c’est grave. Lors des rencontres internationales sur Internet, j’ai même honte. Les gens me demandent comment est-ce possible qu’on ait pu faire cela. C’est une dame qui travaille à l’AGETIC qui a pris cette décision. J’ai oublié son nom. Elle seule ne peut pas prendre la décision, mais elle a pris seule la décision». Nous a confié un jeune malien qui suit de très près cette affaire, où on parle de grosses sommes d’argent. Pour d’autres jeunes, qui se sont renseignés sur cette attribution à une société hollandaise, la motivation ne peut qu’être financière. Il y a beaucoup d’argent en jeu !
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