Indigné par le mode de gouvernance du Président IBK, l’un des principaux partis de la majorité présidentielle, ADP-Maliba, avec 4 députés, a fait une motion. Dans ledit document déposé à notre rédaction, le parti dénonce les scandales à répétition, l’implication de la famille présidentielle dans la gestion des affaires publiques avant d’appeler à la tenue d’une conférence nationale pour décider un nouveau cap politique afin de créer une alternative crédible pour redonner espoir aux Maliens. Lisez donc l’intégralité de ladite motion!
Motion pour le retour aux fondamentaux de notre engagement politique Lorsque nous nous sommes engagés à soutenir Ibrahim Boubacar KEITA lors de l’élection présidentielle de Juillet 2013, notre ambition première était claire: sortir le Mali et son Peuple des bouleversements sans précédent que nous vivons. Pour atteindre cet objectif, c’est dans des valeurs fortes que nous avons puisée l’inspiration qui devait nous permettre de construire l’avenir. Sur la base de ces valeurs, nous avons dégagé des priorités qui devaient être le moteur de notre engagement et de toute action avec d’autres acteurs politiques. A cette époque, face à la déception et au désespoir populaire qui ré- gnaient, nous étions conscients que des réfé- rences de ce genre pouvaient paraître à certains utopiques, comme des slogans creux et vides, sans espoir. Mais nous y avons cru avant même le 1er Tour de l’élection présidentielle et depuis, notre engagement n’a jamais failli.
Cette force de conviction a rallié nos compatriotes autour de notre cause commune avec une énergie jamais vue auparavant. Le taux de participation à l’élection présidentielle de Juillet 2013 et le résultat obtenu par le candidat, Ibrahim Boubacar KEITA, en sont la parfaite illustration. 77% des maliens nous ont fait confiance sur la base d’engagements et de promesses clairs! Le Mali affichait enfin tous les signes d’espoir en de lendemains meilleurs: une population citoyenne qui vote, un pouvoir politique légitimé par une majorité sans précédent et une confortable assise législative s’offraient à nous.
Pour nos compatriotes, enfin une certaine idée de la citoyenneté, de l’État, de la Nation et de la République redevenait d’actualité avec en perspective la résolution de la crise au Nord du Mali, la lutte contre la corruption, la valorisation du mérite et de la compétence et la relance de l’économie pour l’HONNEUR et le BONHEUR des maliens. Cet espoir perdu paraissait inimaginable quelques mois auparavant. Autour de la Coalition «Le Mali d’Abord», nous avons fait comprendre à nos compatriotes que notre conviction, qui était celle des Grands Hommes d’État et visionnaires du Mali des indé- pendances, était de conjuguer tous les efforts pour sortir le Mali de l’ornière.
Plus de 90 partis politiques et associations ont signé avec le Président Ibrahim Boubacar KEITA une convention rappelant que c’est par l’action responsable des partis politiques et de la Société Civile que le Mali peut et doit changer. Nous avons promis que, pour influencer positivement le cours de notre Histoire et placer «le Mali avant tout», notre action ne suivra ni un intérêt personnel ni les considérations partisanes. Que le Mali pré- cédera tout! Au cœur du changement, il y avait la résolution de la crise au Nord du Mali. Nous avions expliqué à nos compatriotes que le Mali ne peut être le Mali sans la grandeur.
Que nous croyons à la vocation universelle des valeurs maliennes. Que le Mali a des atouts importants, n’en déplaise à ceux qui le dénigrent systématiquement. Son immense potentiel en ressources minières et pétrolières, son indé- pendance énergétique atteignable grâce notamment au solaire, son influence stratégique grâce à sa position géographique, sa capacité de production et d’exportation de denrées agro alimentaires, le savoir faire des malien(ne)s pour peu qu’on ne décourage pas leur créativité, notre riche potentiel culturel et touristique si on sait le promouvoir.
Notre diaspora dynamique qui porte son image, ses intérêts et ses valeurs vers tous les continents donnent au Mali de vraies perspectives que nous allions exploiter. Malheureusement, trois ans après l’élection du Président Ibrahim Boubacar KEITA, nous constatons que l’espoir en cette grandeur du Mali n’est plus qu’un lointain souvenir. Trois Premier Ministre et cinq Gouvernements ont fini d’assommer les pauvres populations de désespoir. Le processus de paix est à la traîne, l’image du pays est fortement écornée par les scandales à répétition, le terrorisme s’installe p r o g r e s s i v e m e n t comme la norme, le c o m m u n a u t a ri s m e armé divise les populations tandis que le fait politique est complètement ignoré.
Tout ceci alors que la majorité présidentielle se force à un silence «solidaire» qui la rend complice de toutes les humiliations et les difficultés subies par nos compatriotes. Nous estimons que cela est inacceptable et trahit l’essence de notre engagement commun à soutenir le Président Ibrahim Boubacar KEITA. Nous estimons que l’opinion d’une écrasante majorité des maliens est de changer de cap, qu’il s’agisse des 77% ayant voté IBK ou de nos compatriotes ayant fait un autre choix. Le pays ne peut continuer à dériver de la sorte sous nos yeux tandis qu’un petit groupe s’octroie privilèges et prébendes. Il est temps de revenir aux fondamentaux de notre engagement politique pour le développement durable de notre pays. Au cœur du changement, il y avait une gouvernance inclusive et un Etat fort.
En cette période cruciale pour l’Histoire de notre pays, nous avions promis que chaque malien serait écouté et compris. Au lieu d’opposer le mépris et la gouvernance solitaire à nos compatriotes, nous avions promis de construire un Etat stratège et pédagogue. Or aujourd’hui, tout porte à croire que nous nous sommes écartés de cette direction il y a fort longtemps. Les décisions sont prises sans concertation et le fait politique est ignoré. C’est pourquoi nous voulons que le Mali revienne aux fondamentaux qui ont permis l’accession de la majorité présidentielle au pouvoir.
En clair, il est temps de redonner au Mali et, à travers lui, à chaque malien(ne), la maîtrise de son destin. Nous voulons le Mali nouveau promis à nos compatriotes, un Mali qui défend ses intérêts, qui défend ses valeurs, qui défend son mode de vie, qui s’appuie sur sa jeunesse, qui ne s’en remet pas, pour fixer son destin, à un clan ou à l’étranger mais à la Justice, à l’Éducation, à la Solidarité et à la création équilibrée de richesse. Nous voulons un Mali où nous décidons ensemble, dans le respect des principes démocratiques et républicains. Pas un Mali où personne n’est consulté sur les questions d’intérêt vital pour notre pays. C’est pourquoi nous ré- cusons énergiquement le Mali actuel aux institutions et à la gestion opaques qui décide de tout à la place du peuple malien.
Nous rejetons ce Mali des scandales à répétition et à la gouvernance hasardeuse et illisible. Nous défendons l’idée qu’il est temps que l’égalité des chances et le mérite soient promus au Mali, afin de favoriser l’épanouissement humain de tous les maliens. Et nous demeurons convaincus que cette condition est essentielle à la paix et au développement durable du Mali. C’est pourquoi nous voulons que soit mis fin à la gestion cavalière des affaires de l’Etat par un petit groupe et à l’inertie de la «majorité présidentielle».
Ce mode de gestion ne peut que ternir l’image du pays, affaiblir les Institutions et approfondir la crise que nous vivons. Sachons tous que le Mali ne se reconstruira qu’à travers la définition d’un cap clair ! Au cœur du changement, il y avait la restauration de l’Etat de Droit et la lutte contre la corruption. Nous avions promis que, dans «le Mali d’Abord», les droits seraient assortis de devoirs et que ces devoirs seraient respectés par tous et surtout par l’État. Nous avions réaffirmé notre conviction que l’État doit avoir une autorité qui la place audessus des corporatismes et des féodalités.
Que de véritables pouvoirs et contre-pouvoirs à même de mieux dé- fendre l’intérêt national seraient au cœur de la refondation du Mali. Mais force est de constater que nous nous sommes également écartés de cette promesse. De nos jours, pour survivre au Mali, il vaut mieux «être avec la famille». Ce n’est pas l’essence de notre engagement de Juillet 2013. Il est temps de revenir aux fondamentaux de notre engagement politique pour le développement durable du Mali.
Suite page 7 A la Un 66 e N° 523 Jeudi 14 Juillet 2016 lePrétoire Bi-hebdomadaire d’analyses, d’enquêtes et d’informations générales Indigné par le mode de gouvernance du Président IBK, l’un des principaux partis de la majorité présidentielle, ADP-Maliba, avec 4 députés, a fait une motion. Dans ledit document déposé à notre rédaction, le parti dénonce les scandales à répétition, l’implication de la famille présidentielle dans la gestion des affaires publiques avant d’appeler à la tenue d’une conférence nationale pour décider un nouveau cap politique afin de créer une alternative crédible pour redonner espoir aux Maliens. Lisez donc l’intégralité de ladite motion! MOTION SUR LA SUSPENSION DES ACTIVITES DE L’ADP-MALIBA DE LA MAJORITE . «L’image du pays est fortement écornée par les scandales à répétition» . «Nous appelons à la création d’une alternative politique crédible» Les responsables de l’ADP-Maliba Nous voulons que les lois de la République soient appliquées à tous et partout. Nous récusons le favoritisme, le népotisme et le clientélisme.
Encore une fois, nous rejetons énergiquement ce Mali des scandales et exigeons que les sanctions judiciaires et administratives soient appliquées à ceux coupables de détournements de deniers publics et de corruption. Il est temps de faire le ménage pour écarter ceux qui ternissent l’image du Mali et notre action politique. Trêve de compagnonnage et de clientélisme !En ce qui concerne les régions, Nous voulons la décentralisation mais pas la création de principautés. Gardons ce qui nous uni. Nous ne voulons pas qu’entre l’État et les régions, un jour, il n’y ait plus rien. Cela nuirait à notre stabilité politique et économique.
Nous voulons un Etat malien arbitre, garant de l’équilibre et l’inté- grité du territoire ainsi que de l’égalité des chances et des droits de tous les maliens. Il faut renouer avec l’aménagement du territoire afin de compenser les handicaps et de préserver le dynamisme du monde rural, vital à notre sécurité alimentaire. Il ne faut pas donner de prime à la violence et à la rébellion. Pour cela, l’Etat doit s’engager dans une réforme énergique du Secteur de la Sécurité afin que, plus jamais, notre armée ne soit affaiblie. Au-delà de la Loi de programmation militaire, la Réforme du Secteur de la Sécurité doit réorganiser l’appareil de Défense et de Sécurité national. Au XXIe Siècle, la sécurité est multiforme. Nous estimons que nous devons reconnaissance aux familles des militaires et administrateurs disparus dans l’exercice de leurs fonctions.
Pour nous, leur sacrifice ne doit pas être oublié ! Concrètement, nous voulons un Etat stratège ayant une vision sur le long terme des évolutions du monde, des exigences économique, politique et militaire du Mali et de la cohérence nécessaire entre efforts et investissements. Les entreprises ont leur stratégie, mais elle se limite à leurs intérêts. Les partis politiques ont leur stratégie mais elle risque d’ignorer les besoins réels des malien(ne)s. C’est donc à l’Etat de faire preuve de discernement et de leadership pour nous entraîner vers le progrès social. Au cœur du changement, il y avait la restauration de la dignité du malien par le travail. Nous avions juré que nous considérons le mé- rite, la compétence et le travail comme des valeurs cardinales.
Que nous voulions qu’elles soient encouragées et respectées pour que chacun puisse vivre dignement au Mali. En ce sens, nous avions réaffirmé notre volonté de voir l’éducation, la formation et l’économie réformés pour qu’ils assurent à tous un travail. Nous avions affirmé que nous ne souhaitions pas qu’il y ait moins de riches mais moins de pauvres, moins de chômeurs, moins d’exclus. Nous avions promis plus d’entrepreneurs, plus de champions dans chaque secteur de l’économie nationale et moins de corruption, de népotisme et de clientélisme. Hors aujourd’hui, tout porte à croire que nous nous sommes écartés de ces promesses il y a fort longtemps.
Il est donc temps de revenir aux fondamentaux du «Mali d’Abord». Nous devons défendre la liberté d’entreprendre et le respect de la propriété de chacun. Nous devons aussi favoriser l’émergence d’une véritable classe moyenne capable de consommer. Cela doit devenir le moteur de notre économie. Pour cela, il faut mettre fin à l’impunité et au favoritisme qui caractérisent le Mali depuis trop longtemps. Il est temps de sanctionner ceux qui salissent l’image du Mali uniquement pour «se faire une place à l’ombre». Porter ce message ne signifie en rien que nous soyons «aigris».
Au contraire, cela démontre tout notre engagement à changer les mentalités et le Mali. Nous voulons la solidarité et la justice sociale. Nous ne voulons ni de la lutte des classes ni de la guerre aux pauvres. Nous aspirons simplement à un Mali démocratique s’inspirant de l’économie sociale de marché et reposant sur un Etat de droit réel. Ce ne sont pas que des mots mais plutôt la pleine force de nos convictions. Nous récusons une classe politique qui sacrifie ses convictions par crainte de vexer ou de perdre un avantage. Nous ne voulons pas que les idées et les valeurs pour lesquelles nous nous sommes engagés soient sacrifiées. De ces idées, de ces valeurs nous voulons dé- battre.
Le Mali n’en sortira pas affaibli mais renforcé. Les maliens attendent de nous du courage et de l’engagement afin de redresser la barre. Nos compatriotes attendent de nous d’exercer le pouvoir en faisant preuve de franchise l’un envers l’autre. Les maliens ont soif de progrès et d’intégrité! Face à cette situation, nous appelons à la création d’une alternative crédible qui redonne espoir aux maliens. Comme tous ces maliens aux attentes nombreuses, nous refusons de rester déçus sans réagir. Nous nous engageons résolument à refonder la manière de faire la politique au Mali.
Nous avons la conviction que les valeurs nationales et républicaines sont déterminantes pour l’avenir et le renouveau du Mali. Nous ne nous reconnaissons plus dans cette majorité qui garde le silence et reste inactive lorsqu’il faut débattre en notre sein et avec l’opposition. Pour retrouver la confiance de nos compatriotes, il est grand temps de s’assumer avec courage et honnê- teté. Nous appelons le CE à convoquer une Confé- rence Nationale du Parti avec comme ordre du jour: la définition de notre nouveau cap politique Nous estimons que ce débat aboutira à un soutien majoritaire des délé- gués à la motion. Nous invitons le Comité Exécutif de l’ADP-Maliba à porter notre message au sein de la CMP et du groupe parlementaire Alliance pour le Mali (APM).
En l’occurrence, nous demandons au CE d’informer lesdites structures du retrait pur et simple de l’ADP-Maliba de la CMP et de la création d’un pôle politique alternatif pour revenir aux fondamentaux de notre engagement. Nous constatons que la majorité actuelle s’est écartée des engagements de la Coalition Le Mali d’Abord. Que cela est inadmissible et que nous ne tenons pas à rester des spectateurs responsables, devant l’Histoire, de cet état de fait. Nous appelons le Comité Exécutif de l’ADPMaliba à se saisir de cette requête officielle émanant des structures de base du parti.
Le pôle politique que nous proposons devra s’appuyer sur une motion claire visant à définir un nouveau cap pour les maliens. Il s’inscrira hors de la majorité actuelle dont le fonctionnement et l’action politique sont largement décriés. C’est une nouvelle direction que nous voulons offrir aux maliens. Une option politique qui se placera au-dessus des intérêts personnels, en faveur d’un «Mali de paix, prospère et soucieux du développement durable». Nous sommes convaincus que, par ce choix, nous regrouperons, sans aucun doute, toutes celles et ceux qui souhaitent que la vérité triomphe.
Le pôle politique aspirera à la restauration de l’autorité d’un État centré sur ses compé- tences, ayant l’ardente obligation de défendre les valeurs républicaines de Justice, d’éducation, de solidarité, de travail et de promotion du mérite. Il aspirera à un Etat qui relancera une politique nationale vigoureuse et responsable. Nous améliorerons le fonctionnement de notre dé- mocratie et de nos institutions afin de ne pas retomber dans une crise plus grave, peut- être fatale. Il faut retrouver l’adhésion du peuple à la démocratie en répondant à leurs aspirations légitimes.
En ce sens, notre parti politique et tous ceux qui se reconnaissent dans l’alternative proposée s’engageront à reprendre le pouvoir aux niveaux communal et régional afin de faire de la gouvernance de proximité un exemple pour les populations. Nous rompons le silence et sortons de la Convention de la Majorité Présidentielle ! Nous nous battrons pour que le mérite, la compétence et le patriotisme soient revalorisés. A cet effet, nous demandons au CE de constituer une équipe de travail composée des plus hautes personnalités du Parti afin de porter ce message et cette alternative de manière organisée et cré- dible. Le CE recevra tout le soutien de l’ensemble des militants issus des structures de base signataires de cette motion et au-delà.
Solennellement, nous, signataires de cette motion, affirmons notre soutien à tout ce qui ira dans ce sens. Il est grand temps de revenir aux fondamentaux de notre engagement politique pour offrir plus de paix, de prospérité et de partage à nos compatriotes plongés dans le désespoir. Fait à Bamako, le Lundi 11 Juillet 2016 Alliance démocratique pour la Paix-Postérité- partage A la Une 77 N° 523 Jeudi 14 Juillet 2016 L adite conférence était animée par le Président Amadou Thiam, assisté de plusieurs membres du bureau national. D’entrée de jeu, Thiam a égrené une kyrielle de griefs à l’encontre du Président IBK et de la majorité présidentielle.
Selon lui, c’est une motion pour le retour aux fondamentaux de leur engagement signée de certaines structures du parti qui est à l’origine de la décision du Comité exécutif. Cette motion appelle à la redéfinition de la ligne politique du parti, notamment sur le sens de son appartenance à la majorité présidentielle, a dit le Président. Amadou Thiam estime que la majorité présidentielle s’est éloignée des engagements pris à l’endroit de nos compatriotes. Ce qui, à ses dires, a plongé le peuple malien dans le doute par rapport à l’avenir et la pérennité même de la nation malienne. Il soutient que les engagements pris contrastent avec la réalité actuelle, car la majorité présidentielle a montré ses limites dans la mesure où elle a échoué à faire de son cadre de concertation un espace démocratique de débat sur les questions d’inté- rêt national.
Le leader de l’ADP-Maliba a également fustigé l’absence de consultation de la CMP et les mé- thodes de gouvernance actuelles qui, selon lui, constituent des menaces réelles pour l’avenir du Mali. Thiam a indiqué que même le Président IBK n’est pas accessible alors que la situation générale du pays est inquiétante à bien des égards. A ce titre, il a souligné que le processus de paix est à la traine, l’économie nationale ne profite pas aux populations, l’image du pays est écornée par des scandales à répétition restés impunis et le fait politique est complément ignoré.
Face à ce constat, l’ADP-Maliba, par la voix de son Président, décide de suspendre ses activités au sein de la majorité présidentielle et d’engager des consultations de sa base pour la conduite à suivre. Le Président Thiam rassure que son parti ne veut pas être complice de ce qu’il qualifie de dérive et assume pleinement son devoir et son rôle de sentinelle de la démocratie et du développement durable du Mali et reste ré- solument engagé à défendre les idéaux qui ont présidé à la création du parti.
Harber MAIGA