En effet, en mars 2016, les Maliens ont été surpris de lire dans les journaux et sur les réseaux sociaux que l’un des principaux opposants au régime d’IBK est un mauvais citoyen, car n’arrivant pas à solder ses factures d’électricité et d’eau. Chose dont les détracteurs de M. Dramé ont fait leur chou gras. Au-delà de la passion, la question que l’on doit se poser est de savoir à quel jeu joue le régime actuel ? Car même si Tiébilé Dramé n’a pas soldé ses factures, pourquoi cela se retrouve sur la place publique ?
Est-il le seul Malien qui ne paie pas ses factures ? Cette façon de procéder des autorités démontrent à suffisance que l’administration publique malienne est prise en otage par des mercenaires du régime, qui sont prêts à mettre sur la place publique un dossier quand on critique leur gestion des affaires publiques. A cette allure, l’on peut dire au revoir à la liberté d’expression et d’opinion acquis durement dans le sang des martyrs le 26 mars 1991.