Beaucoup de concitoyens se disent indignés de ce qui s’est passé à Gao mardi. Ils expriment leur indignation sur les réseaux sociaux et libèrent leurs idées. Souleymane Koné, Ancien Ambassadeur
« Le pouvoir IBK veut soumettre par la force militaire les populations de Gao, pour les faire asservir par une rébellion avec laquelle il pactise de plus en plus ouvertement.
Depuis fort longtemps Gao est devenu le concentré du Mali qui résiste.
Par sa révolte Gao incarne aujourd’hui, la fierté du peuple du Mali. Soutien Total à la résistance de Gao ».
Moussa Bolly, Journaliste
« Je suis consterné et meurtri. On étale le tapis rouge aux assassins et on verse le sang de ceux qui préoccupent réellement du devenir de notre nation !
Allons-nous longtemps croiser les bras en spectateurs indifférents attendant leur tour ? »
Karim Dramé, Journaliste (1)
Evitez-nous une guerre civile
« Les assassins des jeunes de Gao répondront un jour de leur ignoble forfaiture devant Dieu et le Peuple du Mali. Je prie pour le repos de l'âme des dignes enfants lâchement tués par les forces rétrogrades de Koulouba. Je souhaite prompt rétablissement et totale guérison aux blessés.
Venons aux faits; nulle autorité ne peut imposer une gouvernance de camisole à une population donnée. À humble avis, les autorités de Bamako doivent obligatoirement organiser un référendum. Goa, Tombouctou et autres doivent choisir entre le République de l'Azawad et le Mali, (car c'est de cela qu'il s'agit).
Ces deux régions font-elles partie de l'Azawad? Les populations doivent se prononcer. Et il est temps d'organiser un référendum pour ou contre l'Indépendance de Kidal. Ce, aussi bien au niveau local que national. Il à temps, de régler définitivement la crise dans septentrion de notre pays. Il s'agit simplement d'avoir le courage politique.
En 2012, IBK m'a dit «Tout grand pays qui n'est pas capable d'administrer l'autorité sur l'ensemble de son territoire, serait scindé». ...« C'est désormais la politique aux Nations unies depuis le cas du Soudan».
Justement, pour nous éviter la guerre civile en cours au Soudan du Sud, s'il est avéré que Azawad sera un jour une République, alors il vaut mieux tracer dès à présent les limites des frontières de cet état en gestation.
C'est très d'entendre ce que j'écris, hélas, c'est la triste nouvelle ».
Karim Dramé, Journaliste (2)
« Avec IBK, les Maliens doivent s'attendre au pire. Ils ne le connaissaient pas, à présent le regrette son mauvais choix. Seulement personne d'autre si ce n'était lui, pouvait gagner la présidentielle en 2013. Le mythe a gagné, mais sa vraie est en train d'étaler ses limites sur la place publique. IBK ne peut pas et il ne pourra jamais. Avant de s'en aller, il va mettre le pays en lambeaux.
Il a été soutenu par les forces occultes occidentales pour sceller la partition du Mali.
Il est un problème majeur pour le Mali et non une solution. Mais comme Kidal doit avoir son indépendance, de grâce, épargnez les régions de Gao et de Tombouctou qui ne se reconnaissent pas dans l'Azawad.
Toute autre démarche contraire, sème inéluctablement, les germes pathogènes d'une nouvelle rébellion dans notre pays ».