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Le Drian: 4.000 soldats français au Mali, "format maximum"
Publié le mercredi 6 fevrier 2013  |  AFP


© AFP par DR
Les soldats marsouins français


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PARIS - Quatre mille soldats français sont actuellement sur le sol malien, ce qui constitue le "format maximum" de la force française dans ce pays pour la "vraie guerre" menée aux groupes jihadistes armés, a dit mercredi Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense.

"Nous sommes aujourd’hui au format maximum. Nous sommes 4.000, nous n’irons jamais au delà", a-t-il déclaré sur Europe 1, en précisant que les soldats de la force africaine étaient également 4.000 sur le terrain.

"4.000 Français, 4.000 Africains. Ce qui veut dire que le passage progressif de la présence militaire française à la présence militaire africaine pourra se faire relativement rapidement et qu’à partir de quelques semaines on pourra commencer à diminuer notre format", a-t-il poursuivi.

Dans une interview au quotidien Métro, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a estimé pour sa part mercredi que le nombre de soldats français devrait commencer à diminuer "à partir de mars, si tout se passe comme prévu".

"On n’a pas vocation à rester, on a vocation à transmettre nos responsabilités militaires aux forces africaines et aux forces maliennes, qui sont en voie de reconstitution", a poursuivi M. Le Drian.

Les soldats français resteront "le temps qu’il faudra, jusqu’à ce que le Mali retrouve son intégrité", c’est une sortie "progressive", a-t-il dit.

Le ministre a par ailleurs confirmé que des "accrochages" ont eu lieu mardi dans les environ de Gao, dans le nord du Mali, entre les troupes françaises et maliennes d’une part et "des groupes jihadistes résiduels".

"A partir du moment où nos forces, soutenues par les forces maliennes, ont commencé à faire des missions et des patrouilles autour des villes que nous avons prises, on rencontre des groupes jihadistes résiduels et qui se battent", a-t-il déclaré. "On va les chercher. On sécurise avec les forces maliennes autour des villes que nous avons pu reprendre", a souligné le ministre. "Hier il y a eu des tirs de roquettes de groupes jihadistes résiduels dans la région de Gao".

Interrogé sur le bilan de "plusieurs centaines" de combattants islamistes tués depuis le début de l’opération française qu’il a donné mardi, M. Le Drian a répondu : "Il y a eu une vraie guerre avec des pertes significatives", se refusant à faire "une comptabilité".

"Il a eu quelques blessés français, relativement légers. Malheureusement un mort", le 11 janvier aux première heures de l’opération, a-t-il rappelé.

"Il y a une vraie guerre. Quand on a repris Gao il y a eu des combats. Quand toutes les nuits en ce moment, y compris la nuit dernière, les forces françaises ciblent et frappent des lieux d’entraînement et de regroupement de pick-up des groupes jihadistes, c’est la guerre", a martelé le ministre.

Il faut, selon lui, "poursuivre pour que le territoire de l’Adrar des Ifoghas, ces montagnes dans le nord du Mali, à la frontière algérienne, où se regroupent manifestement les plus durs d’entre eux, puisse être un territoire malien comme les autres".

Quand les forces françaises ont bombardé les groupes islamiste et pris une ville, "on découvre du matériel de guerre, des manuels d’utilisation des armes, des laboratoires" pour fabriquer des mines artisanales, "on découvre vraiment la préparation d’un vrai sanctuaire terroriste", a-t-il ajouté, sans mentionner les corps de combattants tués.

Interrogé sur les otages français au Sahel, M. Le Drian s’est refusé à toute précision. "Avant toute action, on pense aux otages", a-t-il dit.

"C’est nous qui déciderons ce genre de choses", a poursuivi le ministre à propos d’une éventuelle intervention pour tenter de les libérer: "Nous utilisons toutes les disponibilités que nous avons pour libérer les otages".

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