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Évènements de Gao : quand l’opposition politise l’incident !
Publié le lundi 18 juillet 2016  |  aBamako.com
Conférence
© aBamako.com par A.S
Conférence de presse de Soumaila Cissé
Bamako, le 30 juillet 2015. Le chef de file de l’opposition malienne, honorable Soumaila Cissé était face à la presse à la Maison de la presse. Objectif : échanger avec les hommes de media sur le statut de l’opposition, le rôle du chef de file et donner son point de vue sur l’actualité au Mali




Le Mardi dernier, la ville de Gao a été le théâtre de manifestations qui ont malheureusement conduit à des morts et à des blessés. Cette situation, au lieu de servir de communion et de compassion, devient pour les opposants maliens en débandade, une inspiration de récupération politique. Une posture à regretter.

Nous savons tous qu’au-delà des revendications des jeunes de Gao, l’opposition politique n’a jamais cautionné l’adoption de la loi sur les autorités intérimaires.
Ces manifestations ont, certes, fait des morts qui ne manifestaient pas pourtant. Deux éléments des groupes armés et un commerçant.
Ceci dit que c’est une mauvaise foi des leaders opposants de vouloir ternir l’image de notre armée et même au-delà tenir le gouvernement pour responsable des morts.
Le patriotisme voudrait que l’unité nationale et la cohésion soient maintenues.
Malheureusement, nos amis opposants ont préféré la division à la communion pour des raisons personnelles.

L’opposition dans une conférence le samedi est montée sur ses grands chevaux pour amplifier ces événements regrettables dont personne ne devait être fier.
L’opposition a désinformé l’opinion à travers toutes les déclarations qui ne reposent sur rien. Les morts ne sont pas issus des manifestants et les jeunes, contrairement à ce qui est dit, étaient armés. Déjà, c’est le maire de Gao qui le dit : il y a eu trois morts au lieu de quatre et deux d’entre eux étaient des éléments infiltrés de Gando-Koye et le troisième était un commerçant qui a reçu une balle perdue dont on n’a jusqu’ici pas élucidé l’origine.
Comment des futurs candidats à la présidentielle, pour des raisons politiciennes, clament haut et fort un tel climat qui détériore la stabilité et compromet le processus de paix et de réconciliation. Ces jeunes sont en majeur partie, les partisans de l’opposition qui les manipulera désormais à camper sur leur position.

Ce qu’ils ont perdu légalement à l’Assemblée nationale et à la Cour constitutionnelle, va leur servir de matière à polémique pour des concertations qui ne sont pas propices à l’heure. Maintenant, la communauté internationale va-t-elle sortir les sanctions contre les acteurs hostiles à l’avancée du processus ? C’est toute la question.
Mamadi Cissé, enseignant à la retraite
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