Les sociétaires de la Caisse mutuelle d’épargne et de crédit de l’éducation et de la culture (Camec) regroupant essentiellement d’enseignants à la retraite soufrent le martyre dans ces derniers temps suite au présumé détournement de 1,5 milliard par certains responsables de cette caisse.
Rien ne va plus à la Camec, si cette mutuelle était une référence en matière d’épargne et de crédit, aujourd’hui force est de constater que la structure a perdu toute sa crédibilité auprès de ses clients.
En cause, la gestion calamiteuse dont certains imputent à Moussa Coulibaly et Moussa Almamy Sofara, respectivement directeur général et chef comptable de 2007 à 2014. Des sources proches du dossier indiquent que c’est à partir de 2014 que la Caisse a affichée une perte de 1,5 milliards dont 1,4 milliards sont à restituer aux sociétaires.
Selon des sources diverses et concordantes, la Camec affiche depuis 2014 un problème de trésorerie s’élevant à 1,5 milliard au grand dam de ses clients.
Cet écart aurait été constaté sous la gestion de l’ancienne équipe dirigée par Hamidou Coulibaly et de son comptable Moussa Almamy Sofara remplacée aujourd’hui par une nouvelle équipe placée sous la houlette de Boubacar Diagouraga.
Diagouraga qui, contre toute attente, a démissionné de la tête de cette Caisse en 2007 pour des raisons personnelles, est revenu en 2015. Pendant sa période de retrait, il ne s’était du reste jamais éloigné de la gestion de la caisse.
Le paradoxe dans cette affaire est que les deux présumés responsables de ce détournement en occurrence Hamidou Coulibaly et son comptable Moussa Almamy Sofara n’auraient passé que moins de 48 h en garde-à-vue après une plainte formulée auprès du Pôle économique par l’actuelle équipe dirigeante.
En effet, pour faire calmer des sociétaires très en colère parce que courant derrière leurs argent depuis maintenant deux ans sans succès, M. Diagouraga leurs rassure en disant avoir eu accord de subvention avec le ministre de la promotion de l’investissement et du secteur privé.
En attendant cette subvention gouvernementale, les sociétaires de la Camec auront encore devant eux des longs jours d’attente et d’espoir.
Wait and see !
Barou