Le taux d’admission des élèves au diplôme d’études fondamentales (DEF) chute d’année en année. Cela est du à nombreux facteurs, selon les spécialistes. Ils proposent des solutions.
Ces dernières années, le dernier virage de l’enseignement fondamental connait une difficulté ; à savoir : la chute du taux national de réussite. En 2014, le Mali a enregistré 42,27 % contre 33,01 % en 2015 et 30,02 % cette année.
Selon un professeur de l’enseignement fondamental, Mamadou Maïga, “les parents d’élèves n’assument plus leurs responsabilités, l’Etat ne joue plus son rôle et les enseignants sont mal formés, les élèves non plus de niveau. Tout cela a conduit à la destruction du système éducatif”.
Pour Youssouf Niambélé, parent d’élèves, les apprenants ne sont plus sous pression comme autrefois. “Ils se croient tout permis”. Selon lui, les réseaux sociaux sont aussi une source de destruction du système.
Pour que la situation change et pour une éducation de qualité, M. Maïga, propose à l’Etat de jouer son principal rôle, qui est la bonne formation des maîtres, tout en invitant les parents d’élèves à s’impliquer dans l’éducation de leurs enfants.
Il lance un appel à la plus haute autorité de l’Etat pour qu’il élabore un système éducatif plus efficace et veille sur le bon fonctionnement de ce système, ce qui lui fait dire sans éducation il n’ya pas de pays.
Zié Mamadou Koné
Stagiaire